Le Premier ministre islamo-conservateur turc, Ahmet Davutoglu, a promis lundi de "nettoyer" la Turquie des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), au lendemain de l'attaque qui a tué 16 soldats dans le sud-est à majorité kurde du pays.
"Quoiqu'il advienne, il faut nettoyer ces montagnes de ces terroristes. Un point c'est tout !", a déclaré M. Davutoglu devant la presse. "Les montagnes de ce pays ne seront pas abandonnées aux terroristes. Nous ferons tout pour l'empêcher", a-t-il insisté.
"Si certains veulent pousser la Turquie dans un cercle de feu, qu'ils sachent que notre plus grande force est notre unité et notre intégrité autour de la sécurité de notre nation", a poursuivi le chef du gouvernement.
Après vingt-quatre heures d'un silence qui a alimenté de nombreuses rumeurs, le commandement de l'armée turque a enfin livré lundi un premier bilan officiel de l'embuscade qui a visé un convoi militaire dans la province de Hakkari, près de la frontière irakienne dans le sud-est à majorité kurde du pays.
"Seize de nos courageux frères d'armes sont tombés en martyrs dans leurs véhicules", a indiqué l'état-major dans une déclaration publiée sur son site internet, ajoutant que six autres soldats avaient été blessés.
Depuis plus d'un mois, le sud-est à majorité kurde du pays est à nouveau le théâtre de violents affrontements entre les forces de sécurité turques et le PKK.
Fin juillet, le gouvernement turc a ordonné une série de frappes aériennes contre les bases des rebelles kurdes dans le nord de l'Irak, en représailles à des attaques des rebelles kurdes visant les forces de sécurité turques.
Cette nouvelle escalade intervient alors que M. Erdogan a convoqué des élections législatives anticipées pour le 1er novembre.
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