Voici les principales déclarations de François Hollande lors de sa 6ème conférence de presse lundi:
REFUGIES:
La France va accueillir 24.000 réfugiés sur les deux prochaines années, a annoncé le président, c'est "la part" de la France, au sein des 120.000 que la Commission européenne souhaite répartir dans les pays de l'Union européenne.
M. Hollande, qui a chiffré à 60.000 le nombre de demandeurs d'asile en France en 2015, s'est aussi dit prêt à accueillir "plusieurs centaines voire un millier" d'immigrés tout juste arrivés en Allemagne en provenance de Hongrie.
La France va proposer d'organiser une conférence internationale sur le sort des réfugiés et déplacés dans le monde à Paris.
Il a plaidé pour des centres dans les pays d'origine ou de transit pour éviter une "crise humanitaire gigantesque" et averti que sans politique d'ensemble, le mécanisme de répartition "explosera" et ce sera "la fin de Schengen".
En France, un débat au Parlement sur les réfugiés sera organisé "dans les jours qui viennent".
M. Hollande se rendra au Liban après l'Assemblée générale de l'ONU et visitera un "camp de réfugiés".
SYRIE
Le chef de l'Etat a annoncé des "vols de reconnaissance" de l'aviation française dès mardi pour la première fois au dessus de la Syrie, "pour permettre des frappes contre Daech".
En revanche, "il serait inconséquent et irréaliste" d'envoyer des troupes françaises en Syrie au sol. "Irréaliste parce que nous serions les seuls, inconséquent parce que ce serait transformer une opération en force d'occupation."
L'issue en Syrie est "politique", "nous devons parler avec tous les pays qui peuvent favoriser cette issue", notamment la Russie et l'Iran, a-t-il dit, jugeant que "le départ de Bachar al-Assad est à un moment ou un autre posé dans la transition" en Syrie. "A terme, il doit partir".
CLIMAT
Faisant le constat que le monde est "encore loin d'un accord contraignant et de financement à la hauteur de l'enjeu" du réchauffement climatique, et qu'il "y a des risques d'échec", le chef de l'Etat a jugé qu'un "sursaut est nécessaire".
"Il faut un préaccord sur la question du financement pour que les chefs d'Etat arrivent à Paris en ayant la certitude que l'on va pouvoir conclure", a-t-il plaidé, évoquant le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU fin septembre, ou des rendez-vous en marge d'une réunion FMI-Banque mondiale à Lima en octobre.
Il a assuré que la France va mener l'offensive sur le financement des politiques climatiques.
Lui-même se rendra à Pékin début novembre pour lancer un appel avec le président chinois.
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