Le procès de l'ex-chef de guerre Bosco Ntaganda, accusé de crimes contre l'humanité en République démocratique du Congo (RDC), dont le viol d'enfants soldats, s'est ouvert mercredi devant la Cour pénale internationale (CPI).
Le juge Robert Fremr a ouvert l'audience vers 9H30 (7H30 GMT), en présence de Bosco Ntaganda, vêtu d'une chemise blanche et d'une cravate grise rayée.
Sur les deux jours prévus pour l'ouverture du procès, la procureur Fatou Bensouda doit s'exprimer la première avant de laisser la parole aux avocats des victimes, à l'avocat de M. Ntaganda et enfin à l'accusé lui-même.
L'ancien rebelle de 41 ans aurait joué, avec ses troupes des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), un rôle central dans les violences ethniques et attaques menées contre les civils en Ituri, dans le nord-est de la RDC, en 2002 et 2003.
Selon les ONG, ce conflit a coûté la vie à plus de 60.000 personnes.
Au cours du procès, l'accusation devrait présenter plus de 8.000 documents, dont des rapports d'experts, extraits vidéo et déclarations. Plus de 70 "témoins de faits" et une dizaine d'experts témoins seront cités, a assuré Fatou Bensouda.
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