Lundi 31 août, le Figaro listait 67 services d'urgences en France qui accueillent moins de 10.000 patients par an. Des services qui pourraient être menacés de fermeture, selon le journal, qui évoque un rapport rendu à la ministre de la santé. Parmi cette liste, cinq établissements bas-normands : les urgences de Mortagne-au-Perche et Domfront dans l'Orne, Saint-Hilaire-du-Harcouët dans la Manche et celles d'Aunay-sur-Odon et de la clinique de la miséricorde à Caen.
"Il n’existe aucune liste de services d’urgences menacés de fermeture" répond le gouvernement. Marisol Touraine, ministre de la Santé, assure qu'au contraire, "depuis 2012, le gouvernement renforce le service public des urgences afin de garantir à chaque Français un accès aux soins urgents en moins de trente minutes." Une réalité qui n'est plus vraie partout pour le moment, puisque les urgences de Valognes, dans la Manche, ont bel et bien fermé provisoirement par manque de médecins urgentistes.
Le ministère de la Santé assure que la liste mentionnée par Le Figaro "n'émane en aucun cas" du ministère. "Elle ne figure pas davantage dans le rapport remis par Jean-Yves Grall, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) de Nord-Pas-de-Calais" mentionné par le journal.
Le gouvernement termine en évoquant une "extrapolation et une lecture partielle et erronée des conclusions de ce rapport".
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