Rock en Seine clôt l'été des festivals avec une affiche un peu plus française qu'à l'accoutumée comptant Etienne Daho, Miossec et Fauve parmi la traditionnelle armada anglosaxonne, de vendredi à dimanche au Domaine de Saint-Cloud près de Paris.
Le festival francilien, qui a fait le plein pendant trois jours l'an dernier avec une fréquentation globale de 120.000 spectateurs, compte a priori moins de poids lourds que les années précédentes.
Mais les amateurs de bons riffs devraient tout de même y trouver leur compte avec Kasabian, The Offspring, FFS (le supergroupe Franz Ferdinand + Sparks), Interpol, The Libertines, Stereophonics et en clôture dimanche Tame Impala, Alt-J ou les Chemical Brothers.
Au milieu de tous ces noms, le concert des Libertines, samedi, constitue l'une des principales attractions de cette 13e édition.
Groupe phare du début des années 2000, le groupe britannique est ensuite resté dans les limbes plusieurs années en raison des dissensions entre ses deux leaders Carl Barât et Pete Doherty.
De retour sur scène depuis l'an dernier, le groupe publiera le 4 septembre un troisième album, "Anthems for Doomed Youth", 11 ans après le deuxième.
Tame Impala, le projet de l'Australien Kevin Parker, donnera aussi son seul concert français de l'année. L'occasion de découvrir en live la pop ensoleillée de ce groupe où les synthés prennent désormais le pas sur les guitares psychédéliques.
Les anglosaxons seront comme toujours en force avec aussi au programme le producteur électro Jamie XX, le duo britannique Jungle, le jeune Américain Shamir ou encore la rappeuse britannique Kate Tempest.
- Daho séduit par Blondie -
Dans cette ligne éditoriale très "rock indé" suivie par Rock en Seine depuis 2003, les amateurs de chanson/pop en français ne sont toutefois pas complètement oubliés.
Daniel Darc, Grand Corps Malade, Rita Mitsouko, Frànçois & The Atlas Mountains ou encore Emilie Simon ont ainsi déjà joué au Domaine national de Saint-Cloud. Mais la cuvée 2015 s'annonce plus francophile que jamais avec le retour du groupe de rock/slam Fauve, deux ans après une première apparition, et les premières d'Etienne Daho et Miossec.
"Etienne Daho a été le premier artiste confirmé sur l'édition de cette année", savoure le directeur François Missonnier. Le contact s'est noué lors de l'édition de l'an dernier où l'interprète de "Week-end à Rome" est, pour la première fois, venu en spectateur sur une invitation du groupe new-yorkais Blondie. Séduit par le cadre, c'est donc cette fois sur scène, la même que celle de Blondie, que Daho va participer samedi au rendez-vous.
Miossec, pour sa part, est attendu vendredi sur une scène plus petite (le festival en compte cinq au total), davantage en adéquation avec la formule un peu plus intimiste que le Breton présente sur scène depuis le printemps 2014.
La scène française sera aussi à l'honneur à travers les jeunes pousses: Jeanne Added, le duo VKNG (pour "Viking") du saxophoniste de jazz Thomas de Pourquery et du guitariste et producteur Maxime Delpierre, les rockers mulhousiens de Last Train, distingués au Printemps de Bourges, ou les dansants DBFC.
Beaucoup de festivals tentent de se diversifier en se forgeant une identité propre au-delà des seuls concerts. Rock en Seine accueille ainsi un "village du disque" où les amateurs de vinyles pourront trouver les albums des groupes à l'affiche, apprendre à mixer ou rencontrer des labels.
Les enfants, eux, auront droit à leur propre festival, où ils pourront entre autres animer une mini-chaîne de télévision.
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