"Le terrain est constitué de silt (autrement dit de gros sable) et de sable fin ; il est poreux et perméable, dans un milieu fracturé et en plus noyé dans une seule nappe phréatique, située de 50 mètres sous terre, jusqu'à la surface", explique le rapport du bureau d'étude belge BCG, détaillé dans la "revue des sources et fontaines". BCG a été mandaté par le Tribunal de Grande Instance d'Argentan, donc impartial. Celui-ci a effectué une campagne géophysique-électrique.
Et selon cette revue, le rapport de préciser: "la situation d'un dépôt de déchets automobiles à la tête du bassin hydraulique de l'Orne pourrait avoir sur le long terme un impact irréversible sur la qualité des eaux de surface et souterraines".
Pas besoin d'avoir eu 20/20 au Bac de physique pour comprendre. Contrairement à ce qu'a toujours affirmé GDE, c’est le second rapport qui expliquerait qu’il n'y ait pas 100 mètres d'épaisseur d'argile à cet endroit pour assurer l'étanchéité des 2 millions 340.000 tonnes de déchets automobiles que l'entreprise voulait entreposer ici. Le rapport BCG préciserait même qu'une faille traverse la partie nord des casiers de stockage ; il conclurait en confirmant l'importance du risque d'impact que représente le projet de GDE à Nonant le Pin.
Pour en savoir plus sur la réalité de ce site, la ministre de l'environnement Ségolène Royal a mandaté le Bureau de Recherches Géologiques et Minières pour qu’il soit à Nonant le Pin, dès lundi prochain 31 aout.
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