Chargée d'une mission ministérielle, la députée seinomarine Sandrine Hurel doit laisser sa place à la suppléante Marie Le Vern à partir de samedi 29 août. Entamée il y a six mois, sa mission qui porte sur la politique vaccinale française va devoir se prolonger, l'obligeant à ne plus siéger à l'assemblée. «Face à l'ampleur de sa mission, elle a dû être prolongée. Puisque son étude dépasse les six mois, la législation considère qu'elle travaille pour le pouvoir exécutif, et du fait du principe de séparation des pouvoirs, elle ne pourra plus participer au pouvoir législatif », indique Marie Le Vern.
Un situation déjà pointée du doigt
Malgré l'absence d'élection partielle (une absence justifiée par le code électoral), Marie le Vern reste sereine « Sandrine Hurel est une grande démocrate, je considère que je le suis également, nous sommes toujours passées par les urnes ». Elle n'oublie pas de préciser qu'elle même avait été candidate de la 12ème circonscription de Seine-Maritime en 2007. « Nicolas Sarkozy a réformé le système des circonscriptions, la mienne a fusionné avec celle de Sandrine Hurel ».
En 2012, Sandrine Hurel a choisi Marie Le Vern comme suppléante pour se présenter aux législatives, non pas pour le lien familial éloigné qui les unies mais pour les compétences de la future députée. Elle insiste bien que ses adversaires de droite ont bien essayé de polémiquer sur ce lien : « Cette situation était connue déjà lors de la campagne, nos adversaires en ont parlé, mais le peuple a parlé et nous avons été élues ». Une affirmation qui n'est pas certaine d'apaiser la polémique.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.