Battu 3-1 à Valence mercredi dernier au match aller, Monaco devra sortir un match parfaitement équilibré mardi (20H45) au stade Louis-II pour rejoindre Paris et Lyon en phase de poules de la Ligue des champions.
. Solidité défensive
Monaco a encaissé trois buts à Mestalla et sa défense a souvent été en errance. Pour espérer se qualifier, Monaco doit d'abord penser à ne pas encaisser de but. A 2-0, les hommes de Leornardo Jardim passeraient. En encaissant un but, ils devraient en inscrire quatre (ou trois et se qualifier aux tirs au but).
Afin de retrouver l'étanchéité qui était la sienne la saison dernière, le secteur défensif va évoluer par rapport à l'aller. Elderson Echiejile, défaillant sur le premier but valencien, sera remplacé par Layvin Kurzawa, de retour après une contusion contre Lille. Peu d'interrogation concernent les autres noms des titulaires de la zone défensive. La seule incertitude se porte sur le joueur qui accompagnera Jérémy Toulalan au milieu. Le choix de Jardim impactera forcément sa ligne défensive.
S'il choisit de titulariser Mario Pasalic (ce qui est le plus probable) ou Tiémoué Bakayoko à côté du capitaine monégasque, le technicien portugais replacera Fabinho latéral droit et Andrea Raggi dans l'axe à côté de Ricardo Carvalho. Si, comme à Valence, le latéral brésilien évolue milieu, Raggi prendra sa place à droite et Wallace sera associé à Carvalho dans l'axe. Mais cette dernière option, choisie à l'aller, n'avait pas donné les gages de sécurité attendus.
Les cadres, comme le gardien Danijel Subasic, le savent. Pour se qualifier en Coupe d'Europe, il ne faut pas encaisser de but à domicile. C'est donc l'objectif premier de Monaco.
. Maîtrise du temps, optimisation des attaques
Cette saison, Monaco a inscrit 11 buts en rencontres officielles. Tous ont été marqués après la pause. Même si le début de match sera très dense, Monaco n'a pas obligation de se ruer à l'attaque.
D'ailleurs, avec l'intention d'inscrire un but pouvant lui offrir une marge de manoeuvre importante et pour rester conforme à son style de jeu basé sur l'attaque, Valence poussera certainement en début de match.
Monaco devra donc savoir jouer avec sa tête autant qu'avec le talent exceptionnel qu'on lui prête sur le plan offensif. En l'absence de Joao Moutinho, Bernardo Silva sera le dépositaire du jeu, le maître du tempo. C'est sur ce type de rencontres qu'il doit démontrer qu'il a franchi un palier.
Pour cela, il pourra compter sur son compatriote, le jeune international Ivan Cavaleiro, auteur d'un bon début de saison, et sur Anthony Martial, que Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, scrute avec une attention extrême.
. Tension palpable
Il y a exactement 10 ans, Deschamps, alors entraîneur d'un Monaco finaliste de la compétition en mai 2004, puis huitième de finaliste en février 2005, était tombé à ce stade de la compétition contre le Betis Séville. Moins d'un mois plus tard, il démissionnait. Et Monaco sombrait dans de longs ténèbres jusqu'aux tréfonds de la Ligue 2.
Aujourd'hui, même s'il semble que le club soit à l'abri d'un tel scénario catastrophe, la tension est palpable en interne. En multipliant les sorties médiatiques, le vice-président Vadim Vasilyev a dramatisé l'événement et soumis les joueurs à une pression importante. Une qualification, c'est une vingtaine de millions d'euros de recettes assurée et l'assurance d'une visibilité essentielle dans un projet de vente.
Mais plus encore, et au-delà du football, le club est une vitrine majeure de la Principauté. Et celle-ci n'a d'intérêt que si elle est synonyme d'excellence. Cela passe par la Ligue des champions.
Composition probable des équipes de Monaco et de Valence pour le barrage retour de Ligue des champions, mardi, au stade Louis II (20h45):
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