Le dernier du championnat reçoit le leader, mais vendredi, lors de la 3e journée seulement, l'enjeu excède le plan comptable: à Montpellier, le PSG va-t-il poursuivre son début de saison destiné à écraser d'emblée la Ligue 1?
La question est presque rhétorique tant les voyants sont au vert pour les Parisiens, qui ne semblent vulnérables qu'à une forme de suffisance, un excès de confiance.
Les débuts? Contrairement aux années précédentes, marquées par des entrées en matière laborieuses, le triple champion de France en titre trône déjà sur son fauteuil de leader (3 buts marqués, aucun encaissé), alors qu'il avait mis 30 journées pour s'y installer la saison dernière.
Les coleaders? Le match avancé de vendredi lui donne l'occasion d'accentuer son avance, à la veille des matches à l'extérieur des autres équipes à deux victoires, Reims (à Nantes) et Caen (à Nice).
Les rivaux? Paris joue la veille aussi des matches de Lyon (contre Rennes) et Monaco (à Toulouse), 4 points chacun, membre du podium final en 2014-2015 et qui apparaissent comme les principaux challengers du club de la capitale, alors que Marseille n'a toujours aucun point au compteur et doit se remettre de la déflagration Bielsa.
Montpellier? Le PSG n'a pas perdu lors de ses six derniers matches de L1 à La Mosson (dont quatre 1-1 néanmoins), stade où il avait décroché son troisième titre de champion consécutif la saison dernière.
- Sans Ibra, Di Maria, ni Verratti -
Et le MHSC a concédé deux défaites pour commencer, à domicile face au promu Angers puis à Rennes, sans marquer le moindre but.
Le PSG a même de la réserve: l'équipe tourne bien malgré les deux grandes absences, les stars Zlatan Ibrahimovic et Angel Di Maria, qui ont repris l'entraînement collectif cette semaine mais sont encore trop justes, selon Laurent Blanc.
Chez les titulaires habituels, Marco Verratti aussi est absent du groupe, victime d'une contusion à la hanche selon le journal Le Parisien.
Le remplaçant Lucas Digne, en instance de transfert, est lui aussi absent, contrairement à Thiago Motta, en instance de prolongation.
Et qu'on ne vienne pas faire le procès en gagne-petit à Blanc après le 2-0 réussi contre le Gazélec Ajaccio au Parc des Princes, un score qui paraît étriqué au vu du gouffre séparant les deux clubs: "Gagner tous nos matches 2-0 en ayant beaucoup d'occasions, avec un gardien adverse qui fait deux, trois arrêts déterminants et en ne concédant aucune occasion, je signe tout de suite", a-t-il martelé.
Deux-zéro, ce serait le rêve pour Montpellier, où le climat est bien moins serein qu'à Paris: témoin, cette passe d'armes mercredi entre le président Louis Nicollin et son entraîneur Rolland Courbis.
"J'adore Courbis mais son idée de ne pas vouloir faire des matches amicaux? Il faut être barjot pour ne pas avoir fait de matches amicaux. On aurait vu nos carences et on aurait pu les gommer", a lancé le truculent "Loulou" dans Midi Libre.
- 'A la Bielsa' -
"On ne peut pas m'apprendre mon métier à 100% non plus, je le connais aussi un peu", a répondu le non moins truculent +Coach Courbis+.
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