Le petit Rifki, 4 ans, enlevé samedi à Rennes et retrouvé dimanche en Gironde, a retrouvé sa mère dans la nuit à Rennes tandis que son ravisseur présumé, transféré également, est désormais en garde à vue également à Rennes, a annoncé lundi le Parquet dans un communiqué.
Entamée dimanche soir, la garde à vue du suspect "du chef d'enlèvement et de séquestration de mineur de 15 ans, crime puni de trente ans de réclusion () sera prolongée cet après-midi pour une durée de 24 heures", ajoute le parquet.
"Le jeune Rifki est rentré sur Rennes cette nuit et a pu retrouver sa mère. Il sera entendu dans la journée", indique le communiqué du parquet.
"Le suspect, interpellé à Libourne (Gironde), a été transféré cette nuit dans les locaux de la police judiciaire de Rennes", ajoute-t-on de même source.
Le jeune garçon avait disparu dans l'après-midi de samedi alors qu'il était parti "acheter des boissons" avec un homme de 25 ans, un certain "Ahmed", que sa mère et son oncle ne connaissaient que depuis quelques jours.
Après avoir tenté en vain, pendant plusieurs heures, de les retrouver par eux-mêmes, la famille avait déclaré sa disparition samedi soir au commissariat de Rennes.
Le jeune Rifki "a été découvert à 14h30. C'est un immense soulagement", a déclaré en fin d'après-midi dimanche le procureur de la République de Rennes Thierry Pocquet du Haut Jussé lors d'un point presse. "L'enfant est apparemment en bonne santé, il se trouvait en compagnie du nommé +Ahmed+ (suspect de son enlèvement, ndlr) qui a été interpellé à cette occasion".
Cet homme était "de couleur noire, 25 ans environ, 1,70 mètre, corpulence mince, avec les cheveux en crête", indiquait le communiqué de l'alerte enlèvement diffusée dimanche matin.
"Tous deux avaient pris le train (dimanche) matin et une personne, une dame, assise en face d'eux, les a reconnus et a pu donner l'alerte à la gare de Saint-Pierre-des-Corps (près de Tours, ndlr)", a raconté le procureur. "La gendarmerie de Libourne (Gironde) ainsi alertée a pu intervenir, prendre en charge l'enfant et interpeller le mis en cause qui a été placé en garde à vue".
L'alerte enlèvement pour Rifki, lancée dimanche matin à 7H00, était la 16e selon un décompte du ministère de l'Intérieur depuis l'adoption en France en 2006 du dispositif, jusqu'ici efficace à 100%.
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