Retraité, ancien cadre supérieur dans une grande entreprise, longtemps bénévole pour Les Petits Frères des Pauvres, René Vauléon a toujours gardé un pied dans l'humanitaire.
À 67 ans, ce passionné de l'Afrique se réjouit que Fidesco ait choisi de l'envoyer en Guinée pour sa première mission à l'étranger. Dans quelques jours, René Vauléon prendra la direction d'un centre médical situé au sud de Conakry, la capitale.
« Le dispensaire Saint Gabriel se veut une référence pour la Guinée, en particulier pour la qualité de l’accueil et des soins ainsi que pour l’intégrité et la compétence du personnel dans un pays où l’accès aux soins reste difficile et hasardeux », rapporte René Vauléon. « Son objectif est de proposer une alternative aux coûts prohibitifs des soins, en soignant les plus démunis à des tarifs abordables ».
600 heures de formation
Selon lui, le dispensaire Saint Gabriel de Matoto serait le « seul centre médical proche de la gratuité dans le pays ». Fort de soixante employés, pour la plupart Guinéens, la structure qui accueille chaque année plus de 90.000 patients dont 55% d'enfants est récemment devenue pilote en matière de prévention contre Ebola.
« Mon rôle sur place sera d'entretenir les relations avec les partenaires », explique le futur directeur qui aura bientôt bénéficié de six-cent heures de formation. « L'établissement travaille étroitement avec le gouvernement, le consulat et l'association Terre des Hommes ». Une seule angoisse désormais : celle des résultats de la présidentielle guinéenne prévue le 11 octobre prochain. « Je suis inquiet d'apprendre qui sera notre futur président », avoue René Vauléon. « Car ça pourrait changer la donne en ce qui nous concerne ».
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