Tenantes du titre, les joueuses Rouennaises partaient plutôt confiantes vers ce deuxième championnat européen. Pourtant, il a fallu se battre dès la première rencontre, lors de laquelle les Françaises ont affronté les Allemandes, plutôt redoutées. « Nous avions joué contre elles à Malaga il y a deux ans et nous étions conscientes de leurs qualités », rapporte Fanny Gosseye, capitaine de l'équipe. Et elles nous ont effectivement bien secouées, même si on a su réagir ensemble et relever la tête après 2-0 pour finalement nous imposer ». Un premier match prometteur suivi de quatre autres victoires sur un total de six matches disputés, notamment contre la Pologne qui a dû s'incliner 5-0 lors de la dernière journée de championnat. « Maintenant, le but est d'avoir un groupe compétitif qui sache conserver le titre », anticipe déjà Fanny Gosseye, dont l'équipe entend bien défendre le futsal à l'échelle nationale.
Manque de reconnaissance
« Si l’équipe de France féminine de football est actuellement sous le feu des projecteurs grâce à son parcours en Coupe du monde, il est plus compliqué pour nous de faire valoir nos ambitions », regrettent les joueuses de l'ASRUC. Ayant dû faire appel au financement participatif pour la prise en charge de leurs frais d’inscription, de transport et d'hébergement à Poznan, les championnes d'Europe se sont également retrouvées confrontées à des soucis logistiques. « Nous avons un peu galéré pour trouver une salle après la fermeture estivale des gymnases de Mont Saint Aignan », rapporte Fanny Gosseye, étudiante en deuxième année. « Mais nous avons fini par obtenir une salle à Val-de-Reuil en vue de la préparation du championnat ». Une situation qu'elles perçoivent en décalage avec d'une part, le développement de la discipline en France et d'autre part, avec certains voisins européens dont l'Espagne, où le futsal féminin s'est plus largement installé dans le paysage sportif.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.