Comme ils l'avaient anticipé, la centaine d'agriculteurs mobilisés devant la préfecture de Caen depuis 4h30, jeudi 13 août, a passé la nuit sur place. La réunion concernant la sortie de crise a duré toute l'après-midi. "Le plan d'urgence, ce sont quelques centaines d'euros par exploitation et à moyen terme, ça ne nous donne rien, estime Samuel Biderre, producteur de lait dans le Calvados, présent à la réunion. Le plan prévoit aussi des reports de charges : c'est reculer pour mieux sauter. Il faut répondre aux problèmes structurelles qui affectent la rémunération de notre production, pour que dans six mois on ne se retrouve pas à nouveau au pied du mur." La prochaine cellule d’urgence se déroulera dans 15 jours.
Dans la foulée, une seconde réunion, initialement prévue le mois prochain et avancée dans l'urgence à la demande de la FDSEA, devait se tenir, toujours en préfecture. En plus des agriculteurs et des agents de l'Etat, des industriels étaient représentés. "Malgré les efforts des services de l’Etat, qui ont essayé de contacter le maximum de responsables des filières, ceux-ci n’ont pu tous se libérer", a indiqué la cellule communication de la préfecture. "Nous avons décidé de ne pas assister à cette réunion, puisqu'il manquait la moitié des industriels dont quatre laitiers et le responsable de l'abattoir de Villers-Bocage", explique Samuel Biderre.
Les différents représentants agricoles doivent décider avant 10h quelle suite donner à cette mobilisation de cette mi-août.
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