L'activité économique française a stagné au deuxième trimestre, avec une stabilité du Produit intérieur brut (PIB) alors qu'il était attendu en croissance de 0,3%, a annoncé l'Insee vendredi dans une première estimation pour cette période.
L'Institut national de la statistique a cependant révisé à la hausse son estimation de la croissance du produit intérieur brut au premier trimestre, à +0,7% au lieu de +0,6%. Ce qui conduit le ministre des Finances Michel Sapin à confirmer dans la foulée l'objectif du gouvernement d'une croissance de 1% du PIB sur l'ensemble de l'année 2015.
"Après un premier trimestre très dynamique, le niveau de l'activité se maintient. A fin du premier semestre, l'acquis de croissance est de 0,8%, ce qui conforte notre objectif de 1% pour l'année 2015", a cependant estimé le ministre des Finances Michel Sapin dans une déclaration écrite à l'AFP.
Moteur attendu d'une reprise économique durable, l'investissement des entreprises a ralenti au deuxième trimestre (+0,2% après +0,6% au premier trimestre), tandis que la consommation des ménages qui contribue traditionnellement en France à la solidité de l'activité a fortement décéléré (+0,1% après +0,9%).
L'investissement des ménages accentue également son recul au printemps (-1,6% après -1,1%).
Les exportations ont en revanche accéléré (+1,7% après +1,3%), notamment celles de matériels de transport (+8,2% après +0,1%), mais celles de produits pétroliers raffinés ont fortement ralenti (-7,5% après +13%).
Dans le même temps, les importations ont ralenti (+0,6 après +2,2%).
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