Deux de ces formations accélérées, principalement dédiées aux personnes en reconversion professionnelle, viennent de débuter : l'une en chocolaterie-confiserie et l'autre en pâtisserie. En comptabilisant à elles deux quatre-vingt candidats dont les trois quart ont préféré la pâtisserie, ces filières débouchant sur un CAP restent très demandées. « Les émissions culinaires ont fait que le nombre d'inscrits est en recrudescence chaque année », commente Patrice Larchevêque, formateur en chocolaterie-confiserie à l'INBP depuis trente-trois ans. « Mais ces programmes offrent une vision tronquée du métier et certains amateurs ne se rendent comptent de la difficulté de la profession qu'en arrivant ici ».
Défi entrepreneurial
Avec plus de 90% de réussite au CAP, toutes disciplines confondues, l'établissement attire des personnes de tous horizons, pour la plupart anciens salariés, parfois très diplômés et aussi de nombreux étrangers, principalement asiatiques.
« Nous voyons arriver des gens de trente ou trente-cinq ans qui voulaient déjà faire ce métier au collège mais dont les familles ne les ont pas encouragés dans cette voie », raconte Patrice Larchevêque. « Nous avons même une ingénieure ».
Selon Damien Paineau, formateur pâtissier, une des principales motivations de ces candidats est de s'installer à leur compte. « Beaucoup d'entre eux ont choisi l'artisanat afin de se lancer dans l'entrepreneuriat », constate-t-il. Même s'il y a quelques exceptions : notamment des pâtissiers qui désirent se former à la chocolaterie.
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