"La consternation a cédé place à la colère" annonçait Jacques Coquelin, maire de Valognes, à quelques heures de la réunion de ce lundi 10 août, consacrée à la fermeture des urgences. Une centaine d'élus ont répondu à son invitation, venus des communautés de communes voisines : Coeur du Cotentin, Côte des Isles, Val de Saire, Montebourg et la Vallée de l'Ouve. Le député de la Manche, Philippe Gosselin, était également présent, tout comme l'association citoyenne de défense du CHPC et de promotion de la santé dans le Cotentin.
Tous se sont mis d'accord sur un courrier commun, "solennel", adressé à la ministre de la santé Marisol Touraine. Pour Jacques Coquelin, "il est inacceptable que la logique économique passe avant la logique médicale". Même si la fermeture n'est annoncée que pour huit jours, pour le moment, le maire craint un arrêt définitif... Comme un air de déjà vu :
Jacques Coquelin
"Cazeneuve ? Silence radio !"
Le courrier sera également envoyé à Bernard Cazeneuve, ancien député-maire de Cherbourg et désormais ministre de l'Intérieur. "J'aimerais qu'il tienne les mêmes propos sur la politique menée par Marisol Touraine que sur la loi Bachelot il y a quelques années" souligne Jacques Coquelin. S'il appelle à un rassemblement au-delà des affinités politiques, le maire de Valognes regrette le manque de réaction des élus cherbourgeois :
Jacques Coquelin
Outre la réponse politique, Jacques Coquelin va engager une procédure judiciaire contre la fermeture des urgences. Pour lui, impossible qu'une ville dotée d'un terminal ferroviaire Areva (pour transporter les déchets nucléaires) ne bénéficie pas de service d'urgence :
Jacques Coquelin
Mercredi 12 août, l'association de défense du CHPC organise une réunion publique, salle du château, à Valognes. RDV à 19h.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.