Quatre jeunes ont été placés en garde à vue et étaient entendus jeudi à Toulouse, quarante-huit heures après la découverte dans un appartement du centre-ville du corps décomposé d'une étudiante de 23 ans, placé dans une malle en plastique.
Un jeune homme s'est présenté mercredi soir aux enquêteurs de la police judiciaire en déclarant avoir des informations sur le meurtre, a-t-on déclaré de source proche du dossier.
Il a rapidement été placé en garde à vue et interrogé, ainsi qu'un autre jeune homme et une jeune fille, a-t-on ajouté.
Une quatrième personne, un jeune homme, a aussi été placée ultérieurement en garde à vue, a ajouté jeudi à l'AFP une autre source proche du dossier.
De son côté, la chaîne de télévision régionale France 3 a rapporté que, selon ses premières déclarations, l'homme qui s'est présenté spontanément ne serait pas l'auteur du meurtre mais aurait aidé à maquiller la scène du crime en achetant de l'acide chlorhydrique.
Il aurait donné aux enquêteurs l'identité du meurtrier présumé, un homme d'une vingtaine d'années qui a été interpellé mercredi soir, selon France 3. Placé en garde à vue, il restait muet face aux enquêteurs, toujours selon la chaîne.
Des voisins avaient expliqué que la victime était étudiante en art et archéologie à l'université du Mirail de Toulouse, "jolie et sociable".
Son corps avait été découvert dans un appartement du centre historique, près de la basilique Saint-Sernin, un des hauts lieux touristiques de la ville après que sa famille et des amis se sont inquiétés de n'avoir plus reçu signe de vie d'elle depuis une dizaine de jours.
Alertés, les pompiers ont pénétré lundi soir par un Vélux dans son studio du 3e et dernier étage d'un petit immeuble de la rue Merly, découvrant le corps en position foetale dans la caisse en plastique.
- Produits corrosifs -
L'autopsie a permis de déterminer que "le décès pouvait résulter d'une fracture du crâne". "Le cadavre se trouvait dans un état de décomposition avancée", avait déclaré le parquet mercredi, excluant le suicide ou l'accident.
Des produits corrosifs susceptibles d'accélérer cette décomposition ont été retrouvés dans le studio qu'occupait la victime, a-t-on également indiqué à l'AFP de source proche du dossier.
Le corps était tellement abimé que les enquêteurs avaient dans un premier temps pensé qu'il avait pu être démembré.
Selon des informations de presse, le meurtre pourrait être lié à une affaire de drogue.
"C'est un peu tôt pour le dire", a-t-on seulement commenté de source proche du dossier.
Aucune déclaration officielle n'a été faite sur les derniers développements de l'enquête confiée au Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse. Un communiqué devait être publié dans la journée par le parquet.
Selon Le Parisien, le jeune homme qui s'est présenté spontanément aux enquêteurs "semble avoir été présent sur les lieux des faits au moment du meurtre".
Le quotidien ajoute que de nombreux éléments destinés à masquer le plus longtemps possible la découverte du corps ont été saisis dans le studio dont la porte avait été calfeutrée.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.