L'équipe du festival des Vieilles Charrues, qui a accueilli cette semaine à Carhaix des têtes d'affiche comme Muse, Calogero ou Joan Baez, mais aussi des artistes très prometteurs, a salué dimanche une édition "merveilleuse", qui a attiré durant quatre jours plus de 250.000 personnes.
"250.000 personnes cette année, c'est vraiment très, très bien", s'est réjoui Jean-Luc Martin, président du festival breton, en faisant le bilan de cette 24e édition, qualifiée de "merveilleuse", au cours d'une conférence de presse.
Quelque 202.000 entrées ont été vendues au public, auxquelles il faut ajouter les entrées payantes des VIP, ainsi que celles des bénévoles et des professionnels travaillant sur le site, ont précisé les organisateurs.
"On est ravis, on est même un peu abasourdis", a enchaîné Jérôme Tréhorel, directeur du festival, expliquant que la barre des 180.000 entrées payantes, nécessaires pour atteindre l'équilibre, avait été atteinte le vendredi précédant l'ouverture du festival. "22.000 billets ont été vendus en une semaine", s'est-il félicité.
"C'est un vrai tour de force de monter ce festival chaque année", dans une petite ville de 8.000 habitants, en plein centre-Bretagne, a-t-il assuré. "C'est un peu la roulette russe à chaque fois parce qu'il faut vendre autour de 180.000 billets" pour atteindre l'équilibre, face à un budget de 13 millions d'euros, a-t-il avoué.
Cette 24e édition a vu défiler des grands noms de la musique comme Muse, Calogero, Joan Baez, Lionel Richie, Tom Jones, The Prodigy ou London Grammar, mais également de jeunes talents très prometteurs, comme les frères Toulousains BigFlo et Oli ou la frêle Norvégienne Aurora, étoile montante de l'électro-pop expérimentale.
Dotée d'une maturité étonnante malgré ses 18 ans, la jeune artiste repérée cet hiver dans un festival aux Pays-Bas a enchanté le public, malgré la pluie.
- les Rolling Stones l'an prochain ? -
BigFlo et Oli, duo formé au conservatoire et qui souffle un vent de fraîcheur sur le rap français, loin des clichés du genre, entre sexe, argent, violence, drogue et alcool, a lui aussi conquis les festivaliers, s'étonnant lui-même de s'être retrouvé face à autant de personnes.
"Ils pensaient en arrivant sur scène avoir une centaine de personnes devant eux, alors que l'espace devant la scène Graal (la troisième sur les quatre que compte le festival) était rempli", a raconté à l'AFP Jérôme Tréhorel.
Cette 24e édition a en outre été marquée par la mise en place sur le site et dans les campings, qui ont accueilli quelque 30.000 campeurs en quatre jours, d'un système de paiement dématérialisé, se présentant sous la forme d'un bracelet muni d'une puce, unique manière de régler ses repas, boissons ou nuitées pour les festivaliers.
"Le système est bien adapté et on en est très contents", a assuré Jean-Luc Martin, indiquant que le dispositif serait reconduit en 2016.
Le festival devait se terminer dimanche soir, sous un temps maussade, avec la prestation de David Guetta, qui avait lors de son dernier passage, en 2011, transformé la plaine de Kerampuilh en piste de danse géante.
"On va terminer avec un très gros feu d'artifice à la fin du show de David Guetta, les gens ne sont pas au courant, mais ce sera la cerise sur le gâteau", a révélé Jérôme Tréhorel.
L'année prochaine, année anniversaire, le festival se déroulera les 14, 15, 16 et 17 juillet, avec peut-être des têtes d'affiche comme les Rolling Stones, ACDC, Coldplay, Daft Punk ou Paul McCartney, des noms que les organisateurs rêvent d'afficher à leur palmarès. "C'est toujours les mêmes, tant qu'on ne les aura pas accrochés on essaiera de courir après, l'idée c'est de ne rien s'interdire", a assuré à l'AFP Jérôme Tréhorel.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.