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Bruxelles (AFP). Grèce: accord avec la zone euro, au prix de lourds sacrifices pour Athènes

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Bruxelles (AFP). Grèce: accord avec la zone euro, au prix de lourds sacrifices pour Athènes
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président du Conseil européne Donald Tusk à leur arrivée pour une conférence de presse sur la Grèce le 13 juillet 2015 à Bruxelles - AFP
Les Européens ont conclu lundi un accord pour négocier un troisième plan d'aide à la Grèce, au prix de très lourds sacrifices pour le pays, prélude à de longues tractations durant lesquelles la zone euro devra gérer l'urgence et maintenir sous perfusion une économie exsangue. "Le Grexit a disparu", a déclaré à l'AFP le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à l'annonce de cet accord arraché de haute lutte, après 17 heures de négociations marathon, les chefs d'Etat et de gouvernement des 19 pays de la zone euro ayant dû surmonter de profondes divisions dans leurs rangs et renouer un dialogue brisé avec Athènes. Le Premier ministre Alexis Tsipras réclamait un accord in extremis pour sauver les banques grecques, à cours de liquidités, et éviter un effondrement financier du pays. Lundi, il a salué un "accord difficile", mais qui pour lui garantit la "relance" de l'économie. Dans l'urgence, la zone euro, dont les ministres des Finances se réunissent une nouvelle fois lundi à Bruxelles, va devoir trouver les moyens d'assurer un "pont" pour financer le pays à court terme, jusqu'au déblocage des fonds. Au total, le plan de sauvetage, le troisième pour la Grèce depuis 2010, est chiffré entre 82 et 86 milliards d'euros. Le pays ne survit pour le moment que grâce aux liquidités injectées par la Banque centrale européenne, qui attendait un signal politique de Bruxelles pour décider lundi de maintenir ou non cette aide d'urgence. - Accord 'laborieux' - Devant la presse, Jean-Claude Juncker a reconnu que l'accord avait été "laborieux", espérant que des négociations pourraient s'ouvrir "en fin de semaine" afin de le concrétiser. D'ici là, le Parlement grec aura dû voter, probablement mardi ou mercredi, les réformes, sévères et très impopulaires, réclamées par les créanciers en échange de ce sauvetage, portant notamment sur une hausse de la TVA, une réforme des retraites, des privatisations et de l'office des statistiques. Les parlements de plusieurs pays, dont le Bundestag allemand, devront eux aussi se prononcer dans la semaine. "Quand ils auront fait cela, nous aurons alors une décision plus formelle" pour démarrer les négociations, a précisé lundi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. Mais si une étape majeure a été franchie après six mois de négociations tumultueuses entre le gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras et ses partenaires européens, beaucoup reste à faire pour relancer l'économie grecque. La chancelière Angela Merkel, inflexible vis-à-vis d'Athènes tout au long des discussions, a prévenu que le chemin serait "long" et "difficile" pour que la Grèce renoue avec la croissance. Le président français François Hollande, dont le pays était l'un des plus souples, a salué le choix "courageux" d'Alexis Tsipras. Toute la nuit, les chefs d'Etat et de gouvernement avaient poursuivi leurs tractations pour tenter de boucler un compromis permettant de maintenir la Grèce dans l'euro. A l'aube, un accord s'était dessiné, soumis aux 19 dirigeants, sur la liste des exigences réclamées à Athènes. Mais pas suffisant pour que le gouvernement grec cède, alors que des milliers de tweets l'appelaient, sous le hashtag "Thisisacoup" (C'est un coup d'Etat), à résister aux diktats des créanciers du pays. Principal point de blocage, la Grèce rejetait l'idée de créer, hors du pays, un fonds regroupant des actifs grecs à hauteur de 50 milliards d'euros pour garantir les privatisations promises. Alexis Tsipras a finalement cédé, mais il a obtenu que ce fonds soit installé à Athènes. En fin de nuit, le sort de la Grèce s'est finalement joué à quatre, entre Angela Merkel, François Hollande, le président du Conseil européen Donald Tusk et Alexis Tsipras.

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