Après un vendredi d'ouverture de festival sans fautes, le public venu nombreux ne cachait pas son impatience pour un deuxième jour qui devait faire figure de moment incontournable pour les fans des anciens Smiths, des plus récents hérauts de la scène française Julien Doré et The Do, et du consensuel Sting.
Températures plus clémentes que la veille pour accueillir dans l'après-midi les premiers groupes de la journée, le punk-rock des Goaties, les jeunes rockers de Marmozets, les très jeunes de The Strypes et du plus ouest-américain des Bordelais, Talisco. Des mises en bouche appétissantes pour laisser le soin à Johnny Marr, ancien guitariste des Smiths, de s'avancer devant un public déjà échauffé. Comme celle qui va lui succéder quelques dizaines de minutes plus tard, la vibrante Florence and the machine, Johnny Marr n'aura pas eu de mal à passionner ses connaisseurs, et intéresser en même temps un parc plein de tous les âges.
Mais ce sont surtout les jeunes qui se sont par la suite précipités devant l'un de ceux qui a su s'extirper de son image de télé-réalité sans perdre toutes les plumes de son potentiel musical et scénique : Julien Doré n'a guère vieilli, affublé de sa fameuse chevelure bouclée. C'est à lui que venait la tâche de préparer les festivaliers à la venue du monstre sacré des Police.
Si la tenue de voix et l'envie de Sting n'ont pas pris une ride devant son public, lui a quelque peu changé : grosse barbe de ranger américain et quelques années de plus au compteur lui confèrent un charme supplémentaire indéniable. Conquis d'avance, les 26 000 festivaliers venus en grande partie pour l'englishman en auront eu pour leurs oreilles : en une heure et demie, Sting aura partagé la plus grande partie des titres qui l'ont rendu aussi célèbre : "Message in the bottle", "Roxanne", "Englishman in New York"... se permettant même à plusieurs reprises d'endormir un peu Beauregard à base d'improvisations jazz pour le moins inattendus.
Les festivaliers qui en gardaient sous la pédale ont ensuite rejoint The Do, au set plus enlevé que par le passé. Mais peinaient en début de concert à entonner les chansons du groupe parisien. "Je ne voulais pas vous fatiguer", s'amusait ainsi la chanteuse du groupe. La journée s'achevait par le mix des 2manydjs reprenant des titres connus de tous : l'un de ceux qui fédèrent un peu plus un public pourtant particulièrement diversifié.
Ce dimanche, pour cloturer cette nouvelle édition de Beauregard, place à Django Django, Asaf Avidan, Etienne Daho et Lenny Kravitz.
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