Les cadors Sharapova, Djokovic et Wawrinka, ont tracé leur sillon vers la seconde semaine de Wimbledon, où Richard Gasquet s'est réinvité pour la première fois depuis trois ans après sa performance contre Grigor Dimitrov, demi-finaliste sortant.
Premier français à rallier les huitièmes de finale, Gasquet a livré une prestation maîtrisée (6-3, 6-4, 6-4) face au "Federer bulgare", 11e mondial, pour s'offrir la première victoire de sa carrière sur le "Centre court".
Depuis ses débuts sur le gazon anglais en 2004, Gasquet a déjà atteint cinq fois les huitièmes de finale (2005, 2007, 2008, 2011, 2012) qu'il n'a franchi qu'en 2007, année de sa demi-finale perdue contre Roger Federer.
Le Biterrois, 20e, semble armé pour sauter de nouveau la barrière. Il n'a pas lâché beaucoup d'énergie sur le court. Il n'a perdu aucune manche en route et a encaissé moins de trois jeux par set depuis le début du tournoi.
Dimitrov est le joueur le mieux classé qu'il a battu cette saison. Avant Wimbledon, il fallait remonter à septembre pour retrouver trace d'un succès du Français sur un membre du Top 15 (le Tchèque Tomas Berdych, N.6, en demi-finale de Coupe Davis).
Et comme l'a assuré Gasquet, remporter un match sur le "Centre court", cela a de quoi booster sa confiance.
Il lui en faudra à revendre au prochain tour pour écarter le show-man à la réputation de "bad boy" Nick Kyrgios. A seulement 20 ans, l'Australien a déjà deux quarts de finale de Grand Chelem à son actif, dont un à Wimbledon l'an passé, où il était sorti de l'anonymat.
Son acte de naissance au plus haut niveau, le natif de Canberra, d'origine malaisienne par sa mère et grecque par son père, l'avait obtenu contre Gasquet. Au deuxième tour, dans une ambiance de folie, Kyrgios avait renversé le Français, qui avait mené deux sets à zéro et s'était pourtant procuré neuf balles de match.
- Djokovic monte en puissance -
"C'était un match incroyable dont on se souvient Je n'avais pas eu beaucoup de réussite. Et il avait super bien servi (21 aces)", a affirmé Gasquet, qui apprécie le joueur malgré ses démêlés avec les arbitres.
Après sa performance, Kyrgios, alors 144e mondial, avait enchaîné en battant le Tchèque Jiri Vesely et surtout Rafael Nadal, N.1 à l'époque, avant d'être stoppé par Milos Raonic.
Vendredi, le désormais 29e mondial a pris sa revanche sur le Canadien (5-7, 7-5, 7-6 (7/3)), 6-3), gros serveur comme lui mais moins inspiré cette fois-ci (34 aces contre 18).
"L'an dernier, j'avais voulu frapper trop de coups gagnants sur les retours de service. Cette fois-ci, j'ai mieux retourné en misant sur des revers chopés", a expliqué Kyrgios.
Si Raonic et Dimitrov, deux des demi-finalistes sortants, sont tombés, les stars du tennis n'ont quant à elle pas eu besoin de puiser dans leur ressources.
Novak Djokovic a expédié en trois manches (6-3, 6-3, 6-3) et 1h31 de jeu l'Australien Bernard Tomic, 26e, qui lui avait pris un set en quarts de finale en 2011 sur le chemin de son premier sacre londonien.
- C'est fini pour Mladenovic -
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