La président du conseil de surveillance de Vivendi, Vincent Bolloré, a affirmé vendredi à l'AFP que si la survie des "Guignols de l'info" est assurée, "les dirigeants de Canal+ et de Vivendi devront décider sous quel format et à quel moment ils devront être distribués".
"+Les Guignols+ font partie du patrimoine de Canal+ qui a été, je le rappelle, créé par Havas il y a 30 ans" et "il est hors de question de se priver de cet atout qui est la propriété du groupe", affirme l'homme d'affaires breton, qui est à la fois premier actionnaire de Vivendi, maison mère de Canal+, et d'Havas.
Cette mise au point de Vincent Bolloré laisse par exemple ouverte la possibilité d'une diffusion en crypté à un horaire différent d'une version raccourcie des "Guignols de l'info", actuellement présents à l'antenne en clair du lundi au vendredi, pour une tranche de huit minutes.
L'émission pourrait également ne pas être retransmise tous les jours en semaine ou bien se contenter d'un créneau le week-end.
Le patron de Vivendi a affirmé vendredi qu'il ne voulait pas supprimer "Les Guignols de l'info" de l'antenne, lors d'une réunion du comité de groupe de Vivendi.
L'hypothèse d'une disparition des "Guignols" a provoqué ces derniers jours une forte mobilisation sur les réseaux sociaux, ainsi que dans les médias et le monde politique.
Selon plusieurs médias, Vincent Bolloré apprécierait peu la liberté de ton des marionnettes de Canal+ et envisageait l'arrêt de l'émission. L'homme d'affaires aurait proposé à plusieurs humoristes, dont Florence Foresti, de se produire à la place des "Guignols".
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