Ils sont une quinzaine de maires du territoire ce vendredi 3 juillet au matin dans la mairie de Barentin; Tous sont là pour le lancement du collectif d'élus "LNPN oui, mais pas à n'importe quel prix". Et tous ont un souhait commun : "Que la LNPN emprunte la ligne déjà existante sur le tronçon de 34 km entre Yvetot-Barentin".
Pour justifier leur position, les élus et Christophe Bouillon invoquent un territoire, le plateau de Caux, "marqué par les travaux de l'A150 et l'inauguration du tronçon Barentin-Ecalles-Alix en janvier dernier." Et le député de rajouter que le projet de la LNPN entre Yvetot et Barentin "pose des difficultés en termes de ruissellement" et va consommer "400 ha de terres agricoles".
"Ce n'est pas raisonnable" Christophe Bouillon
Dernier argument des élus en colère, qui tiennent à assurer qu'ils ne sont pas "contre le progrès", le véritable gain de temps de la LNPN sur ce tronçon : "Il est minime, assurent-ils. C'est au niveau du noeud mantois et de la gare de Rouen qu'il y a un vrai gain."
En se fédérant ainsi, un an avant le choix du tracé définitif de la ligne (été 2016) et 10 ans avant sa réalisation (horizon 2025), les élus entendent bien peser dans le débat et faire pencher le rapport de forces en leur faveur : "C'est une course contre la montre, il faut se donner la capacité d'agir dans les négociations avec le maître d'ouvrage Réseau Ferroviaire de France", poursuit Christophe Bouillon. Qui conclut : "Beaucoup d'argent public pour perturber un territoire qui l'a déjà été, ce n'est pas raisonnable."
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