Le début de l'été, c'est aussi l'arrivée des festivals. Les Normands sont aux rendez-vous. Alors que Le Rock dans tous ses états, Viva Cité ou encore Archéo Jazz viennent de se terminer, d'autres commencent à se faire entendre. C'est le cas des concerts de la Région, un événement qui a vu le jour lors de l'Armada 2013. Créer un événement populaire annuel, telle était la volonté de Nicolas Mayer-Rossignol, président de la Région Haute-Normandie depuis octobre 2013. "C'est une des premières décisions que j'ai prises suite à mon élection. Parce que je suis convaincu que la Normandie a besoin de plus de culture."
150 000 spectateurs
Les festivals se multiplient et continuent de séduire les foules. L'an dernier, 150 000 personnes se sont précipitées sur la presqu'île de Waddington pour (re)découvrir Skip The Use, Texas ou encore Metronomy. Un peu plus au sud de la Normandie, près de Caen, le festival Beauregard, véritable mastodonte et incontournable festival de musiques actuelles, se déroule en même temps. "La première année - en 2009 - il y avait 20 000 spectateurs. Aujourd'hui, ils sont 80 000", se réjouit Paul Langeois, directeur et programmateur. Si le chevauchement de ces deux festivals normands peut être contrariant, il n'empêche visiblement pas le développement des événements, très différents dans leur fonctionnement. "Nous avons un espace enfants, un bar à huîtres, la mise en lumière du château et on peut même prendre des cours de cuisine ici, c'est un vrai festival", insiste Paul Langeois. Côté budget aussi, Beauregard se distingue. "Nous sommes auto-financés à 95% et notre recette principale, c'est la billetterie." Peu d'aides donc, des collectivités, mais un festival à la cote florissante.
Festivalier, quel est ton visage ?
Pas plus de soucis à se faire à Étretat. Les festivaliers viennent de loin: "Notre festival a toujours lieu la première semaine du mois d'août, les habitués retiennent la date et viennent de loin. J'ai reçu quelques demandes de Belges et d'Allemands", raconte Yves de Tregomain, président de l'association des amis d'Offenbach, qui organise chaque année le festival. (Un hommage au compositeur d'origine allemande, ancien habitant de la ville). Côté public, Beauregard joue la carte de l'intergénérationnel, avec une programmation quotidienne dès 16h : "C'est très familial, on trouve des petits-enfants avec leurs grand-parents. On estime que 40% de notre public a plus de 35 ans", avoue Paul Langeois. La Région Haute Normandie mise sur la mixité sociale: "Dans une période difficile, je pense que les Normands apprécient de pouvoir se retrouver pour un moment de fête collective, au-delà des différences sociales ou générationnelles", soutient Nicolas Mayer-Rossignol.
À la rentrée, on laisse la place au cinéma avec la 41e édition du festival américain de Deauville. Les aficionados de musique devront se tourner vers un autre art ou attendre l'été 2016.
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