"Ajoutez des petits pois à votre guacamole. Faites-nous confiance", pouvait-on lire sur le message du célèbre quotidien américain sur Twitter mercredi.
Deux simples phrases, d'apparence inoffensive qui ont pourtant produit un effet tonitruant. L'ajout de petits pois à la sacro-sainte recette mexicaine du guacamole s'apparente pour certains internautes à des "absurdités de gringo". Suite à ce simple tweet, des abonnés au quotidien ont menacé de résilier leur abonnement, le président Obama a même commenté ce faux pas culinaire.
"Je respecte le nyt, mais je n'achète pas le concept de petits pois dans le guac. oignions, ail, piment, classique", a tweeté Obama, ce dernier avait avoué l'année dernière avoir une faiblesse pour ce plat mexicain accompagné de chips.
Mais grâce à ce "scandale" culinaire, c'est l'une des rares fois que le président actuel trouve un terrain d'entente avec le candidat républicain à la prochaine présidentielle, Jeb Bush, qui a lancé le tweet acéré : "On ne met pas de petits pois dans le guacamole".
Un représentant du parti républicain du Texas est allé plus loin en accusant le journal de vouloir déclarer la guerre à son cher État.
Mais ce n'est pas la première fois que le New York Times offense certains de ses lecteurs avec des idées de recettes.
À l'automne dernier, dans le cadre d'une infographie sur les différents plats consommés à Thanksgiving dans chacun des États américains, la publication a déclenché la colère des habitants du Minnesota en attribuant la salade de raisin à cet État, alors qu'ils n'en avaient jamais entendu parler.
Certains ont commenté sur Twitter ce faux pas en faisant des références appuyées au roman de Steinbeck "Les raisins de la colère", d'autres ont évoqué avec emphase un #grapegate.
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