Les immatriculations de voitures neuves en France ont grimpé de 15% en juin, un spectaculaire rebond pour un mois comportant il est vrai deux jours ouvrables supplémentaires par rapport à la même période de 2014, selon les chiffres publiés mercredi.
Le mois de juin a vu 225.645 voitures particulières mises sur les routes de l'Hexagone: PSA Peugeot Citroën a fait mieux que la moyenne, enregistrant une hausse de 16,4%, tandis que le groupe Renault se contentait de 8,5%, selon les chiffres mensuels communiqués par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
La solide croissance constatée le mois dernier permet d'effacer la baisse de 4% enregistrée en mai, due aux ponts, avec deux jours ouvrables ene moins.
La tendance à long terme semble robuste, puisque la hausse des immatriculations depuis le début de l'année s'établit à 6,1%, a souligné le CCFA.
Le président de l'organisation professionnelle, Patrick Blain, a toutefois refusé mercredi de remonter sa prévision, évoquant "un tout petit peu trop d'aléas macro(économiques) en ce moment, notamment en Grèce".
"Il y a apparemment de quoi remonter un peu la prévision. Nous ne le faisons pas aujourd'hui", a expliqué M. Blain lors d'une conférence de presse.
En juin, les constructeurs français sont restés prophètes en leur pays, détenant 59,35% du marché.
Mais sur six mois, même s'ils s'accaparent les dix premières places du palmarès des modèles vendus, ils ont vu leurs positions s'effriter, puisque les immatriculations de PSA et Renault n'ont crû que de 3,5%, tandis que celles des groupes étrangers progressaient de 9,6%.
Egalement lors du premier semestre, et sur fond de débat quant à la nocivité de leurs émissions, les véhicules diesel ont confirmé leur repli, représentant 58,7% des ventes de voitures neuves contre 65,2% lors de la même période de l'année précédente.
Même si les volumes restent encore extrêmement faibles, les véhicules particuliers électriques ont de leur côté vu leurs immatriculations doubler. Lors du premier semestre 2015, 8.032 voitures électriques neuves (0,8% du marché) ont été mises sur les routes de France, contre 4.306 (0,4%) pendant la même période de 2014.
M. Blain a aussi mis l'accent sur la hausse des immatriculations de véhicules hybrides (essence-électricité), qui représentaient 2,9% du marché au premier semestre 2015 contre 2,2% un an plus tôt.
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