Le "Big Four" a brillé sous la chaleur étouffante, mardi à Wimbledon, où Jo-Wilfried Tsonga, de retour de blessure, a dû en revanche cravacher pour se frayer un chemin vers le deuxième tour où les Français seront en masse.
Le N.1 tricolore, 12e mondial, a bataillé durant cinq sets (7-6 (10/8), 6-7 (3/7), 6-4, 3-6, 6-2) pour venir à bout du Luxembourgeois Gilles Muller (44e), grand adepte du service-volée et dangereux sur gazon.
Absent du circuit depuis sa défaite en demi-finales à Roland-Garros contre Stan Wawrinka, à cause d'une blessure à une cuisse, le Manceau a eu du mal à retrouver le rythme sur une pelouse où il avait atteint deux fois les demi-finales (2011, 2012).
Nerveux, visiblement pas satisfait de son jeu, il n'a converti que trois de ses seize balles de break. Mais il a pu s'appuyer sur une avalanche d'aces (38) pour s'extirper du piège tendu par Muller, au bout de 3 heures et 50 minutes.
Six autres Français ont emboîté le pas de Tsonga, dont Gaël Monfils et Gilles Simon, portant ainsi à onze (9 hommes, 2 femmes) le nombre de "Bleus" présents au deuxième tour après les quatre déjà qualifiés lundi.
Jérémy Chardy n'en est pas passé loin. Le Palois a fait vaciller le Tchèque Tomas Berdych, N.6 mondial et finaliste en 2010, qui a fini par éteindre sa fougue à la tombée de la nuit (6-2, 6-7 (10/8), 7-6 (7/3), 7-6 (7/5)).
Dans l'après-midi, alors que le mercure frisait les 30 degrés, le Britannique Andy Murray, N.3 mondial et lauréat en 2013, a remporté un match compliqué en trois sets (6-4, 7-6 (7/3), 6-4) contre le Kazakh Mikhail Kukushkin, 59e mondial.
Roger Federer a eu besoin de bien moins de temps (1h07) pour expédier le Bosnien Damir Dzumhur, premier représentant de son pays à participer au prestigieux tournoi du "All-England club" chez les messieurs.
- Météo 'idéale' pour Nadal -
Finaliste l'an passé, le champion suisse, qui court après un huitième titre en Angleterre (18e en Grand Chelem), ne lui a pas laissé la moindre occasion de break en négociant bien ses premières balles (seulement 6 points lâchés) pour l'emporter 6-1, 6-3, 6-3.
Le Bâlois se demandait seulement s'il avait vraiment besoin d'une douche à l'issue de la partie, à tel point il était déjà "mouillé".
Pour Rafael Nadal, ces conditions de jeu sont "idéales". "Quand il fait ce temps-là, Londres est le plus bel endroit du monde", a savouré le Majorquin qui a reverdi sous le soleil de Grande-Bretagne.
Sa victoire (6-4, 6-2, 6-4) contre le Brésilien Thomaz Bellucci devrait un peu rassurer l'ancien N.1 mondial, redescendu au 10e rang, qui s'était fait surprendre dès son entrée en lice au Queen's il y a deux semaines par l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov.
Le double lauréat de Wimbledon (2008, 2010), absent des quarts de finale depuis trois ans, devra se méfier de son prochain adversaire: l'Allemand Dustin Brown (102e), d'origine jamaïcaine et à la coiffure rasta, l'avait surpris lors de leur unique confrontation (6-4, 6-1) en huitièmes de finale à Halle l'an passé.
La double championne Petra Kvitova (2011, 2014), elle, a toujours atteint au moins les quarts de finale à Londres depuis cinq ans.
Souffrante après son élimination en huitièmes de finale à Roland-Garros, la Tchèque, N.2 mondiale, n'a pas pu disputer le moindre tournoi préparatoire sur sa surface fétiche.
Cela ne s'est pas ressenti sur le Court Central où Kvitova a pulvérisé la modeste Néerlandaise Kiki Bertens (108e) 6-1, 6-0 en 35 minutes en ne lâchant qu'un seul point sur son service!
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