L'épisode orageux prévu jeudi ne devrait pas y changer grand chose: les températures dépasseront souvent 40° cette semaine dans l'ouest, l'est et le centre de la France, confirme lundi Météo-France, qui n'écarte pas que ce précoce épisode caniculaire persiste la semaine prochaine.
Une réunion interministérielle aura lieu lundi en début d'après-midi à Matignon, pour faire le point sur le dispositif prévu pour traverser les fortes chaleurs qui s'annoncent, a-t-on appris lundi auprès de Matignon.
"La vague de chaleur venue d'Espagne se confirme, avec une arrivée par le sud-ouest () et des valeurs assez extrêmes, dépassant 40° en certains points", a dit à l'AFP Françoise Bénichou, de la direction des opérations pour la prévision à Météo-France.
Elle touchera à partir de mardi le sud-ouest, avec des températures maximales entre 36 et 40°, et un thermomètre qui, la nuit, restera au-dessus de 20°. 40,7° est prévu à Bordeaux, 40,1 à Agen, 41,8 à Mont-de-Marsan.
A partir de mercredi, cette vague de chaleur montera vers le nord, jusqu'à Paris, et le grand est (nord-est, centre-est, Alsace, région lyonnaise), avec des minimales élevées, entre 19 et 23°. Il pourrait faire 38,8° à Paris mercredi, 40° en fin de semaine à Lyon.
"Jeudi, un épisode orageux va faire baisser les températures sur la moitié ouest. Mais derrière, la bouffée de chaleur va redémarrer et les températures repasser à la hausse, avec des valeurs caniculaires qui vont persister tout le week-end," annonce Météo-France.
"Après le week-end, on voit une très légère tendance à la baisse, mais les valeurs restent élevées, donc le risque persiste d'être toujours en canicule", dit Mme Bénichou.
"On a cet air chaud bien présent en Espagne, via un flux de sud qui fait remonter cet air sec d'Afrique", explique-t-elle. "On peut avoir des bouffées et des périodes d'accalmie, d'une journée par exemple. On ne sait pas combien de temps ça peut durer".
Les précédents épisodes de canicule marquants en France sont survenus plus tard au cours de l'été, début août 2003 et en juillet 2006. La vague de chaleur de 2006 avait été moins intense que celle de 2003, mais avait duré plus longtemps (19 jours).
En France, le terme de canicule est défini par l'intensité des températures maximales et des minimales (tout aussi cruciales car c'est elles qui permettent au corps de récupérer) et leur durée (au moins trois jours).
Alors que le climat mondial se réchauffe, si rien n'est fait pour juguler la hausse du thermomètre, la fréquence et l'intensité des épisodes caniculaires vont croître dans les 20 prochaines années, et plus encore d'ici la fin du 21e siècle, selon les scénarios, même les plus optimistes, des experts du climat de l'Onu (Giec).
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