"Aucune victime française" n'a été identifiée "à ce stade", en Tunisie, parmi les 38 personnes tuées lors de l'attentat jihadiste vendredi dans la station balnéaire tunisienne de Sousse, a déclaré samedi le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
"A ce stade, il n'y aucune victime française identifiée mais il faut rester très prudent () compte-tenu des circonstances", a déclaré M. Fabius, qui s'exprimait à l'issue d'un conseil restreint à l'Elysée, convoqué après l'attentat commis la veille en Isère.
Seulement dix des 38 victimes de l'attentat ont pour l'instant été identifiées: huit Britanniques, une Belge et un Allemand, a indiqué à l'AFP samedi le ministère tunisien de la Santé.
Le Premier ministre tunisien, Habib Essid, avait évoqué dans la nuit de possibles victimes françaises mais aucune confirmation n'est intervenue à ce stade.
Les nationalités de la plupart des victimes n'ont pas encore été formellement établies, la plupart d'entre elles, en tenue de plage au moment du carnage, n'ayant pas leurs papiers sur elles.
Evoquant le grand nombre des victimes, "en particulier britanniques", Laurent Fabius a ajouté: "Nous avons une pensé extrêmement forte pour ces victimes, pour leurs familles et d'une façon générale pour la population tunisienne".
Une réunion avec les tours opérateurs devait se tenir à la mi-journée au quai d'Orsay, à propos des touristes français en Tunisie, a précisé le ministre.
"Nous leur avons demandé de rapatrier tous les Français qui souhaiteraient être rapatriés et nous allons veiller à cela", a-t-il insisté.
Trente-huit personnes ont été tuées et 39 blessées lorsque, selon les autorités, un étudiant tunisien se faisant passer pour un vacancier a ouvert le feu sur les clients de l'hôtel Riu Imperial Marhaba, à Port el Kantaoui près de Sousse, à 140 km au sud de Tunis. Il a été ensuite abattu.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.