Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, s'est dit "confiant" jeudi dans la capacité de la Grèce et de ses créanciers à parvenir à un accord sur le renflouement financier du pays, malgré les difficultés des négociations et le peu de temps qui reste pour aboutir.
"Je suis confiant dans le fait que nous parviendrons à un compromis qui aidera la zone euro et la Grèce à surmonter la crise", a-t-il dit en arrivant à un sommet européen, après avoir mené des discussions depuis la veille avec les institutions créancières, UE et FMI.
"L'histoire européenne est pleine de désaccords, de négociations, et ensuite de compromis", a-t-il souligné, tout sourire.
De son côté, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a dit travailler "à trouver une solution compatible avec l'euro et bonne pour la Grèce". "Je travaillerai jusqu'à la dernière minute", a-t-il assuré.
"D'après ce que j'ai entendu aujourd'hui, nous n'avons pas encore fait les progrès nécessaires, par endroits on a même l'impression qu'on est repartis en arrière, il est important que la Grèce coopère avec les institutions", avait dit la chancelière allemande Angela Merkel à son arrivée.
"Il faut savoir terminer une négociation", a lancé de son côté le président français, François Hollande, faisant valoir "qu'il n'y aurait rien à gagner à laisser trop de temps encore" alors que "la Grèce n'en a plus".
Le Premier ministre irlandais Enda Kenny a prévu que les discussions continueraient "pendant le week-end".
Les dirigeants européens s'employaient à tenter de dégager un accord sur des engagements de réformes et de coupes budgétaires permettant d'obtenir la bénédiction des créanciers et de débloquer plus de 7 milliards d'euros de prêts à Athènes.
Ce versement est vital pour la Grèce, à cinq jours de la date-butoir d'un remboursement au Fonds monétaire international (FMI) qui alimente les craintes de défaut de paiement du pays.
Une réunion de l'Eurogroupe se tenait aussi jeudi à Bruxelles pour tenter d'obtenir une percée. Elle s'est brièvement interrompue peu avant le début du sommet. "Les institutions se concertent" dans "une ambiance tendue", a confié à l'AFP une source européenne.
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