Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a estimé jeudi à Bruxelles que la Grèce et ses créanciers, qui négocient âprement un nouveau renflouement d'Athènes, étaient "encore plus éloignés" qu'avant, au lieu de s'être rapprochés.
"Les Grecs ont plutôt fait des pas en arrière" dans les dernières négociations entre Athènes et les trois institutions (BCE, FMI et Commission européenne) qui exigent de la Grèce des réformes en échange d'argent frais. "Il y a plutôt un plus grand éloignement qu'un rapprochement", a dit le ministre allemand à son arrivée à une réunion de l'Eurogroupe dans la capitale européenne qui sera consacrée au sujet.
La Grèce et ses créanciers n'ont toujours pas trouvé d'accord jeudi matin et vont présenter des documents séparés avec leur propre position lors d'une nouvelle réunion dans la journée des ministres des Finances de la zone euro, a-t-on appris de sources européenne et grecque.
"Il y aura deux textes" présentés à la réunion de l?Eurogroupe, celui des institutions créancières (UE, BCE et FMI) et les propositions grecques, a résumé un observateur.
Après une nouvelle réunion de la zone euro sans avancée mercredi soir, des négociations ont eu lieu dans la nuit entre le Premier ministre grec Alexis Tsipras, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, les dirigeants du FMI, de la BCE et de l'Eurogroupe, Christine Lagarde, Mario Draghi et Jeroen Dijsselbloem.
Elles ont repris jeudi matin, mais n'ont pas permis de réconcilier les positions des deux parties. "Les différends portent toujours sur la TVA, la réforme des retraites", a indiqué une source européenne, sous couvert d'anonymat.
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