"On en a ras-le-bol". Eric Francé, président de la FTI 76, résume le sentiment général. Les taxis dénoncent dans Uber-Pop une "concurrence déloyale". Cette application mobile permet à des particuliers de transporter des particuliers sans payer de licence de taxis et en supportant moins de coûts. "C'est du travail au noir, il faut que l'Etat prenne ses responsabilités et interdise Uber-Pop. Ils chargent des clients devant nous ! C'est comme si je me mettais à vendre du pain juste devant le boulanger", illustre, en colère, Eric Francé.
Actuellement, Uber-Pop n'a pas percé à Rouen et se concentre à Paris et dans les grandes villes comme Marseille ou Lyon. Mais Eric Francé craint que l'appli ne débarque prochainement en Seine-Maritime : "On va devoir fermer nos boutiques, ce sera l'anarchie", annonce celui qui dénonce un deux poids deux mesures entre des taxis "verbalisés au moindre écart" et des conducteur Uber-Pop qui "travaillent au noir".
Actuellement, les taxis mènent une opération escargot sur les grands axes routiers à l'approche de Rouen.
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