Un protocole a été signé ce mercredi 24 juin au Service Départemental d'Incendie et de Secours de l’Orne par Isabelle David, préfet de l’Orne, le Colonel Didier Richard directeur départemental du SDIS, Gilbert Grinstein directeur départemental de la sécurité publique, et le colonel Urien commandant du groupement de gendarmerie de l’Orne. Coïncidence de l'actualité, ce même jour une ambulance de pompiers a été victime d'une attaque, en Haute-Savoie.
Ce protocole instaure un échange systématique des informations entre les pompiers et les forces de l’ordre chaque fois que les éléments recueillis sur le contexte ou les circonstances de l’intervention sollicitée laissent à penser que la sécurité des intervenants est susceptible d’être menacée. Dans un certain nombre de situations, précisées dans la convention (rixes, attroupement de personnes, présence d’armes à feu ou d’explosifs, explosions, entraves ou gênes à la circulation, divulgation de fausses informations de nature à provoquer inutilement l’intervention des secours), les policiers ou les gendarmes prêteront assistance aux pompiers.
En cas de violences avérées, les pompiers victimes seront incités à porter plainte contre les auteurs.
Au-delà de l’action pénale, ils pourront demander réparation en se constituant partie civile à tout moment de la procédure, y compris le jour de l’audience.
Le SDIS a lui même la possibilité de déposer plainte et de se constituer partie civile, notamment en cas d’entrave à la distribution des secours ou de dégradation du matériel. Il s’avère en effet qu’au-delà des préjudices physiques et moraux subis par les victimes, ces actes inadmissibles engendrent des arrêts de travail et des dommages matériels qui représentent une charge pour la collectivité.
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