Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis s'est dit optimiste mercredi à Athènes sur l'issue des négociations entre la Grèce et ses créanciers soulignant que les discussions entraient "dans la dernière ligne droite" en vue de la conclusion d'un accord avec l'UE et le FMI.
"Nous entrons dans la dernière ligne droite des négociations et nous espérons qu'elles seront les dernières", a indiqué aux médias qui l'attendaient devant sa maison dans le centre d'Athènes.
Le ministre doit se rendre en fin de matinée à Bruxelles avec le Premier ministre Alexis Tsipras pour participer à une réunion cruciale des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) mercredi soir à Bruxelles, qui doit évaluer les nouvelles propositions soumises lundi par Athènes aux créanciers. Ces derniers les avaient jugées comme "un pas en avant".
Athènes espère que l'Eurogroupe va donner le feu vert pour la conclusion d'un accord avec les créanciers ce qui permettra le déblocage des prêts internationaux, vitaux pour la Grèce, qui risque un défaut de paiement fin juin.
Avant la tenue de l'Eurogroupe, prévu dans la soirée, Alexis Tsipras doit s'entretenir dans l'après-midi avec les dirigeants des créanciers de la Grèce, UE, BCE, FMI, Jean-Claude Juncker, Mario Draghi et Christine Lagarde.
Les propositions grecques, basées surtout sur la hausse des taxes, prévoient des économies de 2,692 milliards d'euros pour 2015 et 5,207 milliards pour 2016.
Selon le texte intégral des nouvelles propositions grecques, publié mercredi dans le quotidien pro-gouvernemental Avghi -proche du parti de la gauche radicale Syriza au pouvoir- le gouvernement souhaite "terminer avec l'évaluation de l'accord actuel qui arrive à échéance le 30 juin et entamer une nouvelle relation avec les partenaires, qui ouvrira un nouveau chapitre pour la Grèce".
La Bourse d'Athènes a ouvert mercredi matin (07H50 GMT) dans le rouge, chutant de 2,3% après l'envolée des deux derniers jours. Mardi elle avait clôturé sur un bond de 6% et lundi sur une envolée de 9% sur fond d'optimisme concernant la conclusion d'un accord d'ici la fin de la semaine.
La Grèce, dont les caisses sont vides, doit rembourser des dettes de plus de 1,5 milliard d'euros le 30 juin au FMI et un accord avec les créanciers est indispensable pour les honorer.
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