L'Insee a confirmé mercredi que la France avait affiché une solide croissance en début d'année et indiqué que les entreprises, dotées de meilleures marges, avaient un peu augmenté leurs investissements.
Des signes, estime le ministre des Finances Michel Sapin, qui confortent la démarche du gouvernement.
Le produit intérieur brut a bien augmenté de 0,6% au premier trimestre, soit mieux que prévu, et l'Insee a par ailleurs révisé à la hausse (+0,1%) la croissance du PIB du dernier trimestre 2014, dans un communiqué qui détaille de premières estimations livrées le 13 mai dernier.
Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques, le commerce extérieur a apporté une contribution négative à la croissance (-0,5 point de PIB) au premier trimestre, après +0,2 au dernier trimestre 2014. La consommation des ménages a en revanche contribué à la croissance pour 0,5 point de PIB.
Il ressort des tableaux de l'Insee que les entreprises françaises, généralement très mal classées en la matière par rapport à leurs concurrentes internationales, ont vu leur taux de marge s'améliorer en début d'année, atteignant 31,1%, leur plus haut niveau depuis début 2011.
Par ailleurs l'investissement des entreprises, considéré par les économistes comme l'indicateur le plus sûr d'une reprise durable, a un peu progressé, de 0,3% au premier trimestre, alors qu'il avait fléchi en fin d'année dernière.
Ces annonces sont de nature à conforter le gouvernement, qui a multiplié les initiatives destinées à soutenir la rentabilité des entreprises, et à encourager les investissements. L'exécutif espère désormais que ce léger mieux fera reculer le chômage.
Michel Sapin a estimé mercredi que ces marges renforcées devaient "permettre d'investir et embaucher".
Il a également jugé que la prévision gouvernementale d'une croissance de 1% cette année était "confortée".
Pour la majorité des économistes, la croissance devrait même être supérieure et tourner autour de 1,2% en moyenne en 2015. C'est d'ailleurs la prévision de l'Insee.
Le mieux économique ne suffit pas jusqu'ici à faire baisser le déficit public: il s'est établi à 4% du PIB au premier trimestre contre 3,9% an dernier trimestre de 2014. Sur l'ensemble de l'année, la France entend le ramener à 3,8%.
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