Pourtant, derrière ces intitulés, un travail considérable est abattu par les thésards, qui, régulièrement doivent rendre compte à un directeur de thèse de l'avancée de leurs travaux.
5 ans de travail
Pierre Gautier, 27 ans, est l'un d'eux. Ses travaux, consacrés à l'aéronautique et réalisés depuis l'INSA de Saint-Étienne-du-Rouvray, sont financés par la Région (la collectivité finance les laboratoires qui embauchent les doctorants). Sa thèse, commencée en 2011 et qui s'achèvera en 2016, doit servir à "mesurer la concentration des différents polluants dans les systèmes de combustion des réacteurs d'avions". Une thèse, qui s'adresse, in fine, aux chercheurs : "C'est une thèse en amont et pas faite dans un but applicatif". Au départ, rien ne prédestinait Pierre à poursuivre ses études aussi loin. "Je voulais rentrer en école d'ingénieurs. Ça ne s'est pas fait. Je suis donc allé à l'université et je me suis alors dit qu'il fallait que j'aille jusqu'au bout." Pierre sait qu'il fait partie d'une minorité. Après la publication de sa thèse, il ne sait pas encore trop où aller. Si certains laboratoires embauchent les doctorants suite à leurs thèses, Pierre suit une autre voie : "J'aimerais travailler à l'étranger, dans l'industrie privée."
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