La Grèce a fait lundi "ses premières vraies propositions depuis de nombreuses semaines", a estimé le président du Conseil européen, Donald Tusk, avant la tenue d'un sommet de la zone euro à Bruxelles.
"Aujourd'hui je veux que toutes les cartes soient sur la table" pour "arrêter le jeu de poker politique", a exhorté M. Tusk, disant vouloir éviter "le scénario du pire, qui signifie un +Grexident+ incontrôlable et chaotique".
Le président du Conseil, qui représente les Etats, s'exprimait après une entrevue avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
Il s'était auparavant entretenu, au cours d'une autre réunion à Bruxelles, avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, celui de la BCE Mario Draghi et la directrice générale du FMI Christine Lagarde.
M. Tusk avait annoncé jeudi la tenue de ce sommet exceptionnel de la zone euro qui doit commencer à 17H00 GMT lundi, "car le temps presse, pas seulement pour la Grèce mais pour nous tous", a-t-il rappelé.
Le ministre grec de l'Economie, Giorgos Stathakis, a affirmé lundi que les créanciers de la Grèce avaient accepté les nouvelles propositions d'Athènes comme base de discussion, disant s'attendre à "un communiqué très positif" à l'issue du sommet.
Le contenu exact des nouvelles propositions grecques n'a pas été dévoilé mais le Premier ministre Alexis Tsipras a réaffirmé que les "clés d'un accord" avec les créanciers portaient sur le niveau de l'excédent budgétaire primaire, les retraites, le prix de l'électricité et le rétablissement de la "normalité" du droit du travail.
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