La réunion des ministres des Finances de la zone euro s'est achevée lundi à Bruxelles après un peu plus de deux heures, et le travail technique va se poursuivre dans la semaine pour parvenir à un accord entre Athènes et ses créanciers, UE et FMI, ont indiqué plusieurs responsables européens.
"Fin de l'Eurogroupe. Le travail continue. Les institutions (créancières, ndlr) étudient les propositions" d'Athènes, a indiqué Alexander Stubb, le ministre finlandais des Finances, sur son compte Twitter.
Les ministres des Finances vont "se retrouver dans la semaine", a ajouté le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis dans un tweet. "Nous avons besoin d'un accord dans les jours qui viennent", a-t-il ajouté.
Dans la nuit de dimanche à lundi, Athènes a fait parvenir de nouvelles propositions de réformes et d'économies budgétaires, vues à Bruxelles comme "une bonne base pour faire des progrès au sommet de la zone euro".
Ces nouvelles propositions ont été favorablement accueillies par le patron de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, qui y a vu "une chance en vue d'un accord cette semaine".
"C'est une base pour reprendre les discussions et obtenir un résultat dans les jours qui viennent. () C'est une chance en vue d'un accord cette semaine", a déclaré M. Dijsselbloem à la presse après la rencontre de l'Eurogroupe.
"Les propositions grecques sont bienvenues mais il doit y avoir plus de travail avec les institutions (créancières)", a indiqué pour sa part M. Dombrovskis.
La Grèce doit rembourser quelque 1,5 milliard d'euros au FMI le 30 juin mais ses caisses sont quasiment vides. Elle a donc cruellement besoin de l'argent promis par les créanciers (7,2 milliards d'euros) mais doit d'abord trouver un accord avec eux sur les réformes et les mesures budgétaires à mettre en place. Sinon, le pays sera en défaut de paiement et risque d'être évincé de la zone euro.
Un sommet exceptionnel de la zone euro doit se tenir lundi dans la soirée et n'a aucune chance de déboucher sur un accord dans ces conditions. "L'objectif n'est pas et n'a jamais été de parvenir à un accord technique à ce sommet, mais d'avoir une discussion franche entre dirigeants (de la zone euro", a souligné Preben Aamann, un porte-parole du Conseil européen.
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