Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a annoncé samedi le "déblocage", partiel dans un premier temps, des comptes des ambassades russes en Belgique qui avaient été gelés en application d'une décision de justice, suscitant la colère de Vladimir Poutine.
Le ministre s'exprimait devant des journalistes belges l'accompagnant en déplacement officiel en Chine avec le roi des Belges Philippe. Ses propos ont été confirmés à l'AFP par un porte-parole de son ministère, Henrik Van de Velde.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a annoncé samedi le "déblocage", partiel dans un premier temps, des comptes des ambassades russes en Belgique qui avaient été gelés en application d'une décision de justice, suscitant la colère de Vladimir Poutine.
Le ministre s'exprimait devant des journalistes belges l'accompagnant en déplacement officiel en Chine avec le roi Philippe. Ses propos ont été confirmés à l'AFP par un porte-parole de son ministère, Henrik Van de Velde.
Le déblocage concerne dans un premier temps les comptes détenus par l'ambassade de Russie et les représentations permanentes russes auprès de l'UE et de l'Otan dans la banque ING, a dit M. Van de Velde.
"Une solution a été trouvée pour débloquer en priorité ces comptes là, qui sont les comptes de fonctionnement des ambassades, et le reste va suivre", a affirmé le porte-parole, disant citer les mots du ministre devant la presse à sa descente d'avion à Wuhan (Chine).
Le ministère belge des Affaires étrangères, a-t-il souligné, a "joué les rôles de bons offices entre les cabinets d'huissiers de justice (qui avaient exécuté la décision de gel, ndlr) et les créditeurs", actionnaires de l'ex-groupe pétrolier Ioukos, réclamant cette saisine d'avoirs du gouvernement russe.
La Cour d'arbitrage de La Haye avait condamné la Russie en 2014 à verser une indemnité de 50 milliards de dollars (37 milliards d'euros) aux actionnaires de Ioukos, groupe démantelé après l'arrestation en 2003 de l'oligarque et opposant au Kremlin Mikhaïl Khodorkovski.
Les autorités russes n'ayant pas respecté cette injonction, les actionnaires avaient obtenu en compensation de faire geler des actifs russes notamment en Belgique et en France.
Depuis 48 heures, Moscou émettait de vives protestations, menaçant les gouvernements français et belges d'appliquer des mesures identiques sur le territoire russe.
"Nous allons défendre nos intérêts par voie de justice. Notre position est claire: la Russie ne reconnaît pas l'autorité de ce tribunal", avait déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine en allusion à la Cour de La Haye.
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