Le meurtrier de Christelle Maillery, une des "disparues de l'A6", tuée en 1986 au Creusot de 31 coups de couteau, a été condamné jeudi à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Saône-et-Loire.
Impassible dans le box à l'énoncé du verdict, Jean-Pierre Mura, 47 ans, avait nié les faits tout au long du procès.
Dans la matinée, l'avocat général Christophe Rode avait requis une peine de vingt ans de réclusion, compte tenu de la possible altération du discernement au moment des faits de M.Mura, déclaré schizophrène. Ce que la cour d'assises a retenu.
"Les indices convergent tous vers M. Mura", avait relevé le magistrat, admettant que dans ce dossier "hors norme", car ancien de près de trente ans, il n'y avait "pas d'aveux", "pas de preuve irréfutable". Les scellés avaient été détruits et il n'y avait "pas de témoin direct".
Le 18 décembre 1986, le corps de Christelle Maillery, collégienne de 16 ans, avait été retrouvé peu après sa disparition dans une cave de sa résidence, lardé de 31 coups de couteau.
C'est le premier d'une série de meurtres dans les années 1980 et 1990, toujours non élucidés pour certains, de jeunes filles, appelées les "disparues de l'A6".
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