Comment est né Nadtek ?
L'idée a germé ces six derniers mois. A l'origine, ces entreprises se côtoient déjà régulièrement depuis trois ans. Nous avons monté des projets en partenariat dans lesquelles chaque société a apporté quelque chose de singulier et d'indispensable.
À quel point ces entreprises pèsent-elles dans l'aéronautique ?
Ce sont toutes des entreprises haut-normandes leaders dans leur domaine, qui offrent des produits et services qui sont intégrés dans les produits leaders du marché. Par exemple, l'A320, grand succès d'Airbus, comprend un certain nombre de composants auxquels nos sociétés ont participé.
Cette mutualisation permet-elle de grandir à l'échelon international ?
Nadtek permet d'intéresser davantage de donneurs d'ordre en délivrant un composant, en le montant et en le concevant. Ainsi, les grands industriels ne sont pas obligés d'acheter des pièces à leurs concurrents. C'est une montée en gamme. Nous gérons le processus de A à Z et cela rassure les clients. Nous avons déjà décroché un gros contrat en mars 2014 avec un industriel allemand.
Les entreprises perdent-elles leur autonomie ?
Non, Nadtek se met en oeuvre dès lors qu'une société seule ne peut pas répondre aux besoins de ses clients. Lors du contrat signé avec l'industriel allemand, c'est ce qui s'est passé : Dedienne a été consultée mais ne pouvait répondre seule. Le partenariat a permis de surmonter cet obstacle.
Nadtek constitue-t-il un cas unique en France ?
Des partenariats, il en existe un certain nombre mais nous nous différencions par la taille de Nadtek. Cela représente 170 millions d'euros de chiffre d'affaires et 1600 salariés. 80% des effectifs sont concentrés entre Le Havre, Evreux et Gaillon. Mais nous sommes ouverts aux autres sociétés qui peuvent nous apporter un plus.
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