Les autorités égyptiennes sont accrochées au souffle du troisième assaillant, dont l'état est critique, pour faire avancer l'enquête sur l'attentat suicide déjoué au temple de Karnak à Louxor, ont affirmé vendredi des responsables.
La police est d'ailleurs à la recherche de trois suspects en fuite, qui pourraient avoir aidé et fourni des armes aux trois assaillants stoppés de justesse mercredi par les forces de sécurité, a indiqué à l'AFP un responsable de la police de Louxor, dans le sud de l'Egypte.
Mercredi, un kamikaze est mort en déclenchant sa veste bourrée d'explosifs, et les policiers ont tué un de ses complices et blessé un troisième, qui est actuellement à l'hôpital de Louxor.
"Le seul fil qui peut révéler la vérité derrière l'attaque c'est le troisième assaillant blessé", a indiqué à l'AFP un responsable du parquet, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
"Il est blessé de deux balles à la tête et il se trouve dans un état critique, quasiment dans le coma en soins intensifs. Il ne peut absolument pas être interrogé dans son état actuel", a indiqué à l'AFP une responsable du ministère de la Santé Nahed Ahmed.
"Nous faisons de notre mieux pour le garder en vie. l'Egypte a besoin qu'il vive pour savoir qui est derrière l'attaque", a-t-elle ajouté.
L'hôpital a été placé sous haute surveillance et l'étage où il se trouve a été vidé, selon un responsable de la police.
Des zones d'ombres subsistent quant à la nationalité des deux assaillants tués. Le chauffeur de taxi qui les conduisait et qui avait donné l'alerte, avait indiqué à la police les avoir entendus parler arabe avec un accent, et utiliser des mots en français, selon un responsable de la police.
Des tests d'ADN ont d'ailleurs été effectués pour tenter de les identifier, selon des responsables de la police et du parquet.
Le troisième assaillant est originaire de la province de Beni Soueif, dans le sud de l'Egypte, et depuis jeudi la police interroge ses proches, selon les mêmes sources. Il aurait quitté son village la veille de l'attaque pour rejoindre ses complices.
Les assaillants se trouvaient en possession de trois gilets explosifs, dont un qui a été déclenché par le kamikaze, d'un fusil d'assaut et d'un pistolet, ainsi que de sept grenades de l'armée égyptienne, toujours selon les mêmes sources.
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