Le syndicat paysan accuse les spéculateurs qui achètent les terres au prix fort, mais aussi l'administration qui ne fait pas son boulot de contrôle.
A Dorceau, des terres étaient escomptée par un jeune agriculteur qui voulait les louer pour s'y installer ; mais elles ont été attribuées à un exploitant céréalier qui les a acheté, mais qui les laisse en friche. 70 hectares traités au Round Up ! Selon le syndicat paysan qui multiplie les exemples de ce type dans l'Orne, c'est à cause de la baisse actuelle de la rentabilité sur les céréales : ce spéculateur ne cultiverait que lorsque ça rapporte … beaucoup.
Conséquences : d'un côté des exploitations qui deviennent énormes donc pas reprenables par de jeunes agriculteurs, et de l'autre des jeunes qui ne trouvent plus où s'installer.
Ce sont deux visions de l'agriculture qui s'opposent : celle portée par la FNSEA/JA qui prônent l’agrandissement des structures sur le modèle allemand et de l'autre la Confédération Paysanne. Dans l'Orne, la dernière CDOA (commission d'attribution des terres) où les 2 structures siègent, à d'ailleurs été particulièrement tendue. D'où l'action de ce vendredi matin.
Claude Bâcle, représentant de la Confédération Paysanne de l'Orne :
La confédération paysanne dénonce le laxisme de l'administration sur les terres agricoles
Cette revendication de davantage de contrôles, la Confédération Paysanne la portera lundi prochain 15 juin à Isabelle David, préfet de l'Orne.
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