Avec ce 9e album « eldorado(s) », enregistré au studio Ferber (Paris), Debout Sur Le Zinc a multiplié les révolutions intimes. Idéal pour un nouveau départ. Une nouvelle feuille blanche au livre jamais achevé.
Pour preuve : la fin des pochettes dessinées, un nouveau manager ou encore le départ de deux membres (Christophe, guitare rythmique et chant ; William, contrebasse) remplacés par Thomas et – première présence
féminine – Marie.
En studio ? Edith Fambuena (Alain Bashung, Etienne Daho, Miossec…) à la réalisation ; Antoine Gaillet (Mademoiselle K, Julien Doré, M83…) au mixage. Ou comment agir sur la forme pour influer le fond.
Le résultat est un album tout en nuances, refusant les partis pris caricaturaux. Textes moins intimes mais plus ouverts/universels ; ton plus joyeux mais avec chutes pourtant pessimistes ; tempo plus soutenu mais sauvegardant quelques ballades ; enregistrement studieux mais concerts festifs ; album enregistré live mais réel soin apporté à la post-production ; ou encore attelage historique/nouveaux membres mais même unité sonore…
Alors, quoi : album du consensus ? Souci de plaire ?
Plutôt un entre-deux, préférant les subtilités aux choix
définitifs. Comme pour rappeler que dans tout drame subsiste un espoir. Dans toute fête, une réalité sociale.
Miroir de la société, Debout Sur Le Zinc ne peut renvoyer qu’une image complexe plutôt qu’un avis contrasté.
Debout sur le zinc remonte sur scène, sur le ring pour défendre ce nouvel album, rendez-vous aux Bichoiseries à Cerisy Belle-Etoile, samedi 27 juin.
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