Le gouvernement grec, qui a reconnu que des divergences restent à combler avec ses créanciers UE et FMI, a indiqué jeudi vouloir travailler sur ces désaccords et être prêts à "intensifier" les négociations.
"La délégation grecque, comme convenu, est prête à intensifier ses consultations" pour parvenir à un accord, "y compris dans les prochaines 24 heures" et va "continuer à travailler sur les questions en suspens", notamment la viabilité du budget et celle de la dette, a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Sakellaridis.
La déclaration du porte-parole ressemble à une main tendue vers de nouvelles discussions, au niveau technique ou politique, alors qu'aucun nouveau rendez-vous n'a été fixé entre les représentants de la Grèce et des créanciers après un round intense de discussions mercredi et jeudi à Bruxelles.
Le Premier ministre Alexis Tsipras et les ministres qui l'accompagnaient dans la capitale européenne doivent regagner Athènes dans la soirée.
Alexis Tsipras a évoqué des divergences restant à combler après un entretien de deux heures jeudi après-midi avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles.
Le FMI a douché les espoirs d'un accord rapide en évoquant des "différences majeures dans des secteurs essentiels" et "pas de progrès pour combler ces différences récemment".
"Nous sommes encore loin d'un accord", a affirmé Gerry Rice, porte-parole du fonds, soulignant des désaccords sur la réforme du système de retraites grec, la fiscalité et le financement des dépenses publiques.
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