Les autorités grecques doivent se montrer "un peu plus réalistes" pour parvenir rapidement à un accord sur la poursuite du financement du pays, au bord de la faillite, a affirmé jeudi Donald Tusk, le président du Conseil européen, estimant que "ce n'est plus le moment de jouer".
"Nous avons besoin de décisions et non plus de négociations. A mon sens, le gouvernement grec doit se montrer un peu plus réaliste, ce n'est plus le moment de jouer", a affirmé M. Tusk, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
"J'ai peur qu'à un moment, quelqu'un siffle la fin de la partie", a-t-il insisté, en référence à une possible faillite de la Grèce qui entraînerait vraisemblablement sa sortie de la zone euro.
"A cet égard, le prochain Eurogroupe sera vraiment crucial et doit être décisif parce que nous n'avons plus de temps", a conclu M. Tusk, qui s'est entretenu la veille avec le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, en marge d'un sommet entre l'UE et les pays latino-américains et caribéens.
La prochaine réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) doit se tenir le 18 juin à Luxembourg.
M. Tsipras doit rencontrer en aparté le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker jeudi en début d'après-midi, après une première entrevue la veille.
La rencontre mercredi entre les deux hommes, dont les relations avaient connu un coup de froid, n'a duré que "dix minutes", a affirmé M. Juncker.
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