Les affirmations de la victime et la thèse de l'agresseur se sont affrontées durant les deux jours du procès : pour elle, une agression. Pour lui, une relation consentie.
Elle, présente seulement sporadiquement à l'audience. Lui impulsif. Un comportement qui a nécessairement joué en sa défaveur.
Monsieur Roux est un menteur
L'avocate générale, qui a reconnu "des zones d'ombre dans le dossier", a néanmoins requis huit ans de prison pour une relation imposée par violence. Elle a expliqué que "les éléments du dossier démontraient l’absence totale de consentement", allant jusqu'à traiter l'accusé de "menteur".
L'avocate de celui-ci a plaidé l’acquittement au bénéfice du doute.
Les jurés devaient répondre à la question "l’accusé est-il coupable d'avoir commis un acte de pénétration sexuelle ?". Ils ont majoritairement répondu oui .
L'accusé, 30 ans, père de quatre enfants, 21 mentions à son casier judiciaire, a été reconnu coupable des faits, et est condamné à la peine requise par l'avocate générale : huit ans de prison ferme, sous les protestations de sa famille présente dans la salle d'audience. L'accusé qui est désormais inscrit au fichier national des délinquants sexuels, a 10 jours pour éventuellement faire appel.
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