Le tribunal correctionnel de Cherbourg devait rendre ce mardi 9 juin sa décision concernant une vaste affaire de travail au noir sur le chantier de l'EPR de Flamanville. Mais les juges ont décidé de repousser leur délibéré au 7 juillet prochain.
"Un mois supplémentaire de réflexion" dans ce dossier "complexe" qui concerne entre 460 et 500 ouvriers roumains et polonais, travailleurs détachés non-déclarés. Un nouveau délai dans cette affaire, dont le procès initial avait été lui aussi renvoyé, d'octobre 2014 à mars 2015.
La CGT, partie civile, avait organisé un pique-nique devant le tribunal ce mardi. Lionel Lerogeron, secrétaire régional du syndicat, a accueilli ce nouveau renvoi avec peu de commentaires : "on ne connaît pas les motifs de cette décision... Et nous ne nous risquerons pas à faire différentes hypothèses. Tant pis, nous serons de nouveau là en juillet". Jean-François Sobecki, coordinateur CGT des travailleurs de l'EPR, attend une condamnation "exemplaire" des entreprises concernées :
Jean-François Sobecki
La filière nucléaire française est actuellement dans une situation complexe, entre imprévus sur le chantier de l'EPR de Flamanville et restructuration d'Areva.
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