L'armée de terre américaine a annoncé lundi avoir temporairement fermé son site internet grand public, après un piratage revendiqué sur Twitter par l'armée électronique syrienne (SEA) qui soutient le président Bachar al-Assad.
Après avoir constaté qu'un contenu de son site avait été "compromis", l'armée de terre "a pris les mesures préventives appropriées pour s'assurer qu'il n'y avait pas de vol de données de l'armée, en fermant son site internet temporairement", a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse.
Le site internet (www.army.mil) n'était toujours pas accessible à 22h30 GMT lundi.
L'attaque a été revendiquée par un compte Twitter s'identifiant comme un compte de l'Armée électronique syrienne.
L'Armée électronique syrienne, qui soutient le président Bachar al-Assad, a déjà mené des attaques contre les sites internet de presse dans le monde entier, dont ceux du New York Times ou du Washington Post.
Le compte Twitter du service photo de l'AFP et les réseaux sociaux de la BBC, d'Al Jazeera, du Financial Times ou du Guardian en ont aussi fait les frais.
Selon le compte Twitter se revendiquant de l'Armée électronique syrienne (@official_SEA16), les pirates avaient notamment laissé sur le site de l'US Army un message en anglais alambiqué dénonçant apparemment le programme de formation de rebelles syriens modérés par le gouvernement américain.
"Vos chefs admettent qu'ils entraînent les gens qu'ils vous envoient combattre au prix de votre vie", selon ce message.
En janvier, les compte Twitter et YouTube du commandement de l'armée américaine au Moyen-Orient avait déjà été temporairement fermés, après avoir été piratés par des messages faisant la promotion du groupe Etat islamique.
Les responsables militaires américains avaient qualifié ce piratage de "cybervandalisme", répétant qu'aucune donnée sensible n'avait été touchée.
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