Les pays du G7 sont prêts à "renforcer les sanctions" contre la Russie "si nécessaire", a affirmé lundi la chancelière allemande Angela Merkel à la clôture d'un sommet en Allemagne de sept des plus grandes puissances industrielles.
"Une levée des sanctions est liée au respect des accords de Minsk" signés en février et visant notamment à l'établissement d'un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, a-t-elle ajouté en conférence de presse au château d'Elmau en Bavière (sud).
"Nous sommes préoccupés par la récente intensification des combats sur la ligne de contact. Nous réitérons l'appel au plein respect du cessez-le-feu et au retrait des armes lourdes lancé à toutes les parties", affirme le G7 dans son communiqué final.
Les sept pays membres de ce groupe (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Royaume-Uni, Japon) tenaient à afficher leur fermeté et leur unité face à la Russie, exclue de ce format de rencontre depuis qu'elle a annexé la Crimée en mars 2014. Cette annexion avait conduit à l'adoption de sanctions par les Américains et les pays de l'Union européenne.
"Nous rappelons que la durée des sanctions devrait être clairement liée à la mise en oeuvre intégrale des accords de Minsk et au respect de la souveraineté de l'Ukraine par la Russie. Ces sanctions pourront être levées dès lors que la Russie honorera ces engagements", souligne le communiqué du G7.
"Cependant, nous sommes également prêts à prendre d'autres mesures restrictives pour augmenter le coût pour la Russie si ses actions le rendent nécessaire", ajoute le texte.
Les pays du G7 demandent à la Russie qu'"elle cesse tout soutien transfrontalier aux forces séparatistes" et qu'"elle exerce l'influence considérable dont elle dispose sur les séparatistes pour qu'ils honorent totalement les engagements de Minsk".
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